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Disintegration est le huitième album studio de The Cure sorti en 1989 avec une orientation différente des deux précédents albums ainsi qu'avec un changement de personnel.
Cet album rejoint l'ambiance sombre des débuts du groupe Seventeen Seconds (1980) / Faith (1981) / Pornography (1982) et sera le plus grand succès commercial du groupe, avec notamment le titre Lovesong qui atteindra la deuxième place des hits américains à la plus grande surprise du groupe.
Disintegration est le deuxième album d'une trilogie commencée avec Pornography en 1982 et qui se clôturera avec Bloodflowers en 2000. Les vieux démons de Robert Smith (alors trentenaire) sont de retour et la vidéo du premier single Lullaby, réalisée par Tim Pope, en est l'illustration. Dans un interview, Smith a raconté qu'il avait décidé de nommer son prochain album "Disintegration", et qu'avec ce seul titre comme référence, le groupe avait créé les musiques avant qu'il n'écrive les paroles. Même si certaines chansons sont plutôt « gaies », comme Lovesong, le sentiment qui domine dans Disintegration est la nostalgie dans une atmosphère sombre et sinistre, teintée de beaucoup de mélancolie. Le ton est tout de suite donné avec Plainsong, une chanson quasi-instrumentale, dont la mélodie est dominée par des grands riffs de guitare basse.
L'ambiance est toutefois très bonne parmi le groupe.
Le groupe refusait de sortir le titre Lovesong en single car personne ne l'appréciait mais cela leur était imposé.
La chanson Fascination Street fait référence à la rue Bourbon (Bourbon Street de La Nouvelle-Orléans), et son titre fut trouvé par addition d'un mot amené par les autres membres du groupe au mot Street.
L'album se classera à la troisième place des charts en Angleterre et douzième aux États-Unis en restant pendant 55 semaines dans les charts américains. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs du groupe et l'un des disques les plus emblématiques du son new wave de la fin des années 80: synthés (au son très travaillé) omniprésents dans le disque, guitares "carillonneuses" inimitables, percussions puissantes, caractérisées tantôt par la recherche de rythmes syncopés originaux ("Last Dance"), tantôt par une rythmique ultra linéaire, quasi-mécanique ("Disintegration", morceau éponyme).
À la fin des sessions, le groupe s'est pratiquement disloqué, et depuis, chaque nouvel album est censé être le dernier. En 1990 est sorti Entreat, un album live (enregistré à Wembley en juillet 89) comprenant huit titres de Disintegration, au profit d'œuvres caritatives.
Le 24 mai 2010 sort une édition remasterisée avec deux CD supplémentaires comportant pour l'un des titres inédits, des démos et des versions alternatives des morceaux de l'album, et pour l'autre le live Entreat augmenté de quatre titres.
De plus, un site internet est mis en ligne pour l'événement où il est notamment possible d'écouter d'autres inédits, démos et titres live.
Disintegration fut joué en live en entier ainsi que Pornography et Bloodflowers au cours de deux concerts au Tempodrom de Berlin en novembre 2002. Ces deux concerts ont fait l'objet d'un enregistrement audio-vidéo intégral que l'on retrouve sur le double DVD intitulé Trilogy.
User Album Review
In one of music's longest and strangest careers, perhaps the most peculiar twist of all was that – after six years of bombarding the world with giddy, oddball pop – it was 1989's Disintegration which propelled The Cure to true global success. After all, this is an album of near relentless gloom, dark grey in texture and sprawlingly epic in structure. It's not exactly Automatic for the People.
Its three million sales can partly be put down to the ferocity of their 80s fanbase, but mostly to its singles. The sexual-revulsion nightmare of Lullaby was the strangest of the three, but its sticky strings and peculiar addictiveness smuggled it into the UK top five. Pictures of You was more conventional, a glorious widescreen epic which Bono would have eaten his firstborn to write, while the downbeat but insidious Lovesong (written for Robert Smith's new bride, surely the most sullen wedding gift in history) even wormed its way into the hearts and top two of the USA.
But the singles are like the prettily twinkling peaks of icebergs, and the gloomy power of Disintegration is truly revealed in the vast slabs of synth-soaked, spectrally dense introspection beneath. Opening with the whimpering, windswept loneliness of Plainsong, and taking in the snarling, bass-driven misanthropy of Fascination Street and the shuddering, incantatory misery of Prayers for Rain, Disintegration is like taking a long bath in someone else's despair, and finding it cathartically enjoyable.
It is, of course, a touchstone goth album, with its relentless death imagery, dramatic sweeps of synth and eight-minute drowning-metaphor symphonies; but such is its single mindedness of intent and vanquishing beauty that it somehow avoids risible self-indulgence. And at its very peak – in the unbearably sad, hypnotically shimmering lament of The Same Deep Water as You and the raging tour of emotional destruction that is the title-track – no other album has ever matched its morose magnificence.
This being a deluxe reissue, there are the obligatory demos, live versions and out-takes. But although it's interesting to see how fully developed songs like Prayers for Rain were before Smith even took them to his bandmates, and the madcap B side Out of Mind deserves another chance to be heard, none of the extras rival the terrible beauty of the main feature. A beauty which has only deepened with 21 years and the knowledge that Robert Smith would never again be as ambitious, inspired and creatively courageous.
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