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OK Computer est le troisième album du groupe de rock alternatif britannique Radiohead. Sorti le 16 juin 1997 au Royaume-Uni et le 1er juillet aux États-Unis, il a été enregistré dans un manoir à Bath, ainsi que dans l'Oxfordshire.
D'une texture très progressive et nouvelle à la fois pour le groupe et pour l'époque, cet album rencontrera un succès critique et commercial intense, propulsé en têtes des charts anglais et américains dès sa sortie, et multicertifié « platine » dans le monde. Bien qu'il ne soit pas reconnu par le groupe comme un album concept, il traite essentiellement des aspects négatifs de la société moderne, tels que le malaise social, le consumérisme ou encore la stagnation politique.
Du fait de sa grande popularité, Ok Computer est aujourd'hui encore cité comme un de ces albums qui auront marqué les années 1990, à une époque de « renouveau musical », où de nombreux mouvements voyaient le jour (le Britpop avec Blur et Oasis, le Trip hop avec Massive Attack, ...).
Le succès du second opus de Radiohead, The Bends (1995), conforta le groupe dans l'idée d'auto-produire l'album qui suivrait, bien qu'une poignée de producteurs (dont Scott Litt (R.E.M., Incubus)) ait été mis en attente. Les sessions d'enregistrement inclurent également la participation du producteur Nigel Godrich, déjà présent durant la période The Bends, et qui deviendra plus tard le producteur attitré du groupe. Nigel conseillera ainsi la bande dans leurs choix de matériel d'enregistrement, qu'ils achèteront eux-mêmes : « Le seul concept que nous avions pour cet album était de l'enregistrer loin de la ville et avec nos propres ressources », expliquera ainsi le bassiste Colin Greenwood au magazine Circus après la tournée de l'album.
C'est également la fin de l'éreintante tournée de "The Bends", en janvier 1996, qui poussa le groupe à changer leur approche musicale. Selon les mots du batteur Phil Selway, « [le dernier album] était très introspectif ... un "débat intérieur" trop méthodique. Recommencer cela encore une fois aurait été atrocement barbant ». De son côté, le chanteur et auteur de la formation, Thom Yorke, avouera également fin 1995 que « il serait trop facile de retomber dans une ambiance misérable, morbide et négative durant les enregistrements, et je veux éviter cela; à tout prix ».
User Album Review
As an occasional admirer of this band, I’ve never quite got my head around the fact that OK Computer is considered by many (British) music fans to be one of the Greatest Albums of All Time. On its release, I listened to it just once and, unmoved, moved on. Ten years after its release, OK Computer’s slow-growing appeal has finally worked its magic. I still wouldn’t rate it as a desert island disc, but it is undeniably a great album, well deserving of the ‘classic rock’ tag.
Recorded during the dying days of Conservative rule in the UK, perhaps it was the despairing-yet-hopeful tone and the theme of alienation that captured the Zeitgeist of the time. Intelligent without being intellectual, and political (Electioneering) yet never literal or linear enough to be hectoring, it also must have represented a sophisticated alternative to mainstream Britpop, which by then had lost much of its spark. The ‘prog rock for the nineties’ tag that some critics lumbered it with doesn¹t really stand up, even if the three-part structure and ambition of “Paranoid Android” does have more than a whiff of Queen’s “Bohemian Rhapsody” about it. But contrasted with the muscular economy of the opening “Airbag” and the wonderfully evocative, saturated soundscape of “Subterranean Homesick Alien”, it makes perfect sense as part of a seamless sequence that runs all the way (via tunes as memorable as “Karma Police” and “No Surprises”), to the emotionally bruised finale of “The Tourist”. This is one of those rare albums that can be listened to as a single piece of music.
The dense instrumental textures never seem over-stuffed and are wide-ranging and often thrilling, driven by Phil Selway¹s meaty drumming, layered with growling guitars and the varied use of keyboards, synthesisers and electronic treatments. Tom Yorke’s dread-filled voice will get on some peoples’ nerves. It sometimes rises into a trademark falsetto and is often partly buried in the mix, but when it emerges, there are none of the usual boy-meets-girl cliches. And for that, we must be thankful.
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