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Joe Dassin -
Et si tu n'existais pas
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Joe Dassin est le fils de Jules Dassin (1911-2008), réalisateur de films, et de Béatrice Launer (1913-1994), violoniste virtuose, tous deux juifs américains. Il a deux sœurs, Richelle (surnommée « Ricky ») et Julie (surnommée « la petite »).
Son grand-père, Samuel Dassin, est un émigré juif russe qui avait quitté Odessa.
Joe Dassin et ses parents habitent New York et Los Angeles. Son père ayant brièvement appartenu au Parti communiste américain (jusqu'à la conclusion du pacte germano-soviétique) est dénoncé par un membre du parti, le réalisateur Edward Dmytryk, désireux de s'affranchir des soupçons qui pèsent sur lui, et cédant à la pression de la commission des activités anti-américaines. La famille s'expatrie alors en Europe où elle déménage de nombreuses fois ; suivant son père dans ses tournages, Joe Dassin connaît beaucoup d'écoles : il étudie à l'Institut Le Rosey en Suisse, passe son bac à Grenoble, puis soutient une thèse d'ethnologie sur la tribu des Indiens Hopis à l'université du Michigan.
Après ses études, il revient en France et travaille comme technicien pour son père, puis fait quelques figurations dans ses films. En 1962, son père l'engage comme assistant sur le tournage de Topkapi, film où il fait une brève apparition dans le rôle de Josef. Le 13 décembre 1963, il rencontre sa compagne, Maryse Massiera, chez Eddie Barclay ; l'année suivante, il double des films américains et écrit des articles pour Playboy et The New Yorker. En 1965, il apparaît dans le film Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac, aux côtés d'Eddie Constantine, Nicole Courcel et Graziella Galvani, et dans Lady L. ; entre les deux, il est assistant-metteur en scène sur le tournage de What's New Pussycat?.
Maryse Massiera est une connaissance de Catherine Régnier, secrétaire chez CBS Records, entreprise qui s'est récemment installée en France afin d'y distribuer les disques de ses stars américaines. Maryse fait donc passer à son amie une bande sur laquelle Joe Dassin entonne un folk song américain, Freight Train. Son objectif est de graver cette bande sur un disque simple afin de l'offrir à Joe Dassin pour son anniversaire. À l'écoute de la bande, CBS est convaincue de lancer son premier artiste francophone, et, le 26 décembre 1964, Joe Dassin, premier résident français à signer avec une maison de disques américaine, enregistre quatre titres (dont Je change un peu de vent, version française de Freight Train), accompagné de l'orchestre de Oswald d'Andréa, dont deux chansons sont signées Jean-Michel Rivat et Frank Thomas.
Au mois de juin 1965, il sort un nouveau maxi dont le titre phare est Je vais mon chemin. Ce deuxième disque est un nouvel échec. Il ne s'écoule qu'à 2 000 exemplaires environ. Et si, en ce début de carrière, Joe Dassin a quelquefois l'occasion d'interpréter ses chansons à la télévision (notamment Je change un peu de vent et Je vais mon chemin), les médias s'intéressent plus au fils de Jules Dassin qu'au chanteur. Son troisième maxi sort à la fin de l'année 1965. Si Bip-bip ne marque pas encore le marché du disque (environ 25 000 exemplaires sont écoulés), ce titre devient son premier succès d'estime. C'est en tout cas son premier vrai succès radio et, pour la première fois de sa carrière, Joe Dassin fait son apparition dans les hit-parades.
Le 31 décembre 1965, Jacques Souplet, nouveau PDG de CBS France, lui présente celui qui deviendra son producteur et ami, Jacques Plait. Le 18 janvier 1966, Joe Dassin se marie avec Maryse Massiera, dont il aura un premier fils, Joshua (mort prématurément en 1973, cinq jours après l'accouchement). Joe Dassin est alors animateur d'une série d'émissions radio, Western Story, sur les antennes de Radio Luxembourg.
En avril 1966, il sort son quatrième maxi (son premier en collaboration avec Jacques Plait). Deux titres sortent rapidement du lot : Ça m'avance à quoi et Comme la lune. Si les ventes sont encore modestes, les titres passent beaucoup en radio et contribuent à la popularité grandissante du chanteur. Joe Dassin est plus que jamais catalogué parmi les chanteurs de folk song français. Au cours de l'été, il sort son premier single, Guantanamera, et l'adaptation d'un traditionnel, Katy Cruel. Si Guantanamera n'est pas un succès qui lui est propre (la chanson sera interprétée entre autres par Nana Mouskouri) et si ce n'est pas lui qui en fera un véritable succès à cette époque, on peut tout de même souligner qu'aujourd'hui sa version a éclipsé toutes les autres et qu'elle est la plus connue en France[réf. nécessaire].
Joe Dassin effectue également son premier concert en public notamment à l'Ancienne Belgique à Bruxelles. À la fin de l'année, il sort un nouveau maxi, (Excuse me lady), ainsi que le tout premier album de sa carrière, Joe Dassin à New-York, album qu'il a l'immense joie d'enregistrer à New York. Toujours pas de franc succès commercial, même si Joe Dassin continue lentement sa progression dans les hit-parades.
En janvier 1967, André Salvet et Bernard Chevry créent le MIDEM que Joe Dassin va présenter en deux langues. Il sort aussi un nouveau maxi en mai 1967 et, cette fois-ci, obtient le premier vrai réel succès de sa carrière avec Les Dalton qui compte un nombre de passages TV records[Lesquels ?]. Viens voir le loup, titre de la face B, est éclipsé et n'obtient qu'un succès d'estime. Sur ce disque, figure la chanson Hello hello qui reste le premier texte de Claude Lemesle écrit pour Joe Dassin.
À l'automne 1967, il signe Bébé requin pour France Gall et enregistre un nouveau single composé de Marie-Jeanne et Tout bébé a besoin d'une maman. Le premier titre est un risque commercial mais il est bon pour l'image du chanteur. À sa sortie, la chanson n'est pas encore le classique qu'elle devient par la suite : le disque ne s'écoule qu'à 50 000 exemplaires environ. C'est à la suite du passage à l'Olympia en 1969, que Marie-Jeanne trouve le succès. Quant au 2e titre, il est dans la lignée des Dalton. À la fin de l'année, Joe Dassin sort son nouvel album, Les Deux Mondes de Joe Dassin. En plus de ses succès de 1967, l'album présente quelques reprises de standards américains.
En mars 1968 sort le nouveau single de Joe Dassin avec La Bande à Bonnot. La chanson devient un classique de l'artiste au fur et à mesure des années. Un mois à peine plus tard, il sort un nouveau 45T, Siffler sur la colline. En pleine période de mai 68, le titre rencontre un grand succès commercial : 500 000 copies sont vendues en France. Joe Dassin devient avec ce titre une véritable vedette et remporte le premier disque d'or de sa carrière.
En novembre 1968, Joe Dassin confirme son succès en sortant Ma bonne étoile, une reprise d'une chanson italienne (comme Siffler sur la colline) avec des paroles de Pierre Delanoë. Le titre s'installe en tête des hit-parades et remporte un nouveau disque d'or (367 000 exemplaires). La face B du disque Un peu comme toi rentre également dans les hit-parades. Cette période marque également la fin de la collaboration entre Joe Dassin, Jean-Michel Rivat et Franck Thomas. Le nouveau parolier favori de Joe Dassin devient donc Pierre Delanoë.
En mars 1969, Le Petit Pain au chocolat, toujours adapté de l'italien par Delanoë, devient son nouveau grand succès (447 000 copies). Joe Dassin est de nouveau en tête des hit-parades. La face B est Le Temps des œufs au plat, signée Ricky Dassin et Claude Lemesle.
Le 1er avril 1969, Joe Dassin s'effondre victime d'un premier infarctus. Reprenant ses tournées, il endosse un costume blanc sur les conseils de Jacqueline, la femme d'Henri Salvador et rencontre Boby Lapointe, qui lui présente Georges Brassens et l'emmène en tournée. L'année 1969 se poursuit par Les Champs-Élysées, une adaptation anglaise par Pierre Delanoë, et Le Chemin de papa, cosigné par Dassin et Delanoë. Les deux chansons se vendent à plus de 550 000 exemplaires chacune. Les Champs-Élysées est l'un des plus grands succès de Joe Dassin et est par la suite traduite en plusieurs langues (allemand, italien, anglais, japonais). C'est en quelque sorte son premier succès international…
Le 22 octobre 1969, Joe Dassin termine sa tournée à l'Olympia avant de recevoir le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour l'album Le Chemin de papa, qui est l'album le plus vendu de sa carrière (presque 800 000 exemplaires) et dans lequel il reprend l'ensemble de ses hits précédents : La Bande à Bonnot, Siffler sur la colline, Ma bonne étoile, Le Petit Pain au chocolat, Les Champs-Élysées, Le Chemin de papa ou encore Mon village du bout du monde. Joe Dassin est devenu en deux ans le plus grand vendeur de disques en France[réf. nécessaire] et l'une de ses plus grandes vedettes, ses concerts affichant désormais complet.
Pour la première fois, il est classé au hit allemand avec Die Champs-Élysées. Début 1970, il sort un nouveau single composé de deux nouveaux titres : C'est la vie Lily et Billy le Bordelais. Le disque s'écoule à 422 000 copies. Suite au titre Billy le Bordelais (une de ses compositions), Joe Dassin est intronisé « Compagnon de Bordeaux » par le conseil de la ville.
Alors qu'il est au sommet de sa carrière discographique, il enregistre L'Amérique et Cécilia, deux adaptations signées Delanoë. Le disque se vend à plus de 730 000 exemplaires et L'Amérique devient rapidement sa chanson de référence : désormais chacun de ses concerts s'achève par ce titre. Après une tournée au cours de l'été, Joe Dassin est à la recherche de nouveaux titres qui seraient susceptibles de prendre la relève de L'Amérique. Le retour de l'armée de Claude Lemesle marque un nouveau tournant dans sa carrière.
En effet, à la fin de l'année 1970, celui-ci propose deux chansons à Joe Dassin mais ce dernier les refuse. de nouveau Jacques Plait convainc le chanteur d'enregistrer ces deux titres. La Fleur aux dents (dont Joe Dassin apporte sa participation à la musique) et L'Équipe à Jojo deviennent deux succès. Les ventes de l'album s'en ressentent (740 000 ventes environ) mais d'autres chansons parviennent à émerger telles C'est bon l'amour, La Luzerne, Un cadeau de papa et, surtout, Le Portugais.
Le 4 janvier 1971, La Fleur aux dents est mis en vente. C'est l'un des grands succès de ce début d'année et 359 000 exemplaires seront vendus. Au mois de mai, Joe sort un nouveau single, toujours extrait de l'album de 1970, avec L'Équipe à Jojo et Le Portugais. Les ventes de ce 45 tours ne décollent pas, le public privilégiant l'achat de l'album[réf. nécessaire]. Au cours de l'été 1971, Joe Dassin sort sa nouvelle chanson Fais la bise à ta maman, mais le succès de cette chanson est plus éphémère et il n'est pas aussi important que les précédents. Il lance alors sa carrière en Allemagne : au cours de l'année 1971, il sort un titre exclusif en allemand qui connaît un succès. Par la suite, il traduit quelques-uns de ses succès français dans cette langue (La Fleur aux dents, Un cadeau de papa, L'Équipe à Jojo, Fais la bise à ta maman…).
Fin 1971, Joe Dassin sort un nouvel album ainsi qu'un single extrait de cet album. La promotion de l'album est correcte et le titre phare de l'album Elle était oh se classe dans le top 10 des hit-parades de l'époque, mais Joe Dassin connaît tout de même un premier creux de la vague : les ventes connaissent un net fléchissement et hormis Elle était oh peu de titres de l'album s'imposent. La mal aimée du courrier du cœur, Bye Bye Louis, La ligne de vie sont interprétés à de nombreuses reprises en télévision mais le succès n'est pas au rendez-vous. Joe Dassin retrouve le succès lors de l'été 1972 avec Taka Takata qui s'écoule à 300 000 exemplaires ce lui vaut un nouveau disque d'or. À la fin de l'année, il sort son nouveau succès La complainte de l'heure de pointe.
Joe Dassin sort alors son nouvel album intitulé Joe. Si La complainte de l'heure de pointe en est le succès principal, il sort coup sur coup début 1973, deux 45 tours extraits de cet album, l'un avec Le moustique et l'autre avec Salut les amoureux. Les ventes ne sont pas à la hauteur des espérances. Ensuite, Joe Dassin sort son traditionnel single de l'été. Je t'aime je t'aime et La chanson des cigales passent alors beaucoup sur les ondes TV et radios et rencontrent un succès mitigé. Joe Dassin compte alors sur la sortie de son album d'hiver avec treize chansons nouvelles pour se relancer. Le premier single qui est en extrait avec Quand on a seize ans et À chacun sa chanson ne s'impose ni dans les ventes ni dans les hit-parades.
Début 1974, il sort un nouvel extrait de l'album, Fais-moi de l'électricité avec Les plus belles années de ma vie en face B. Devant ce relatif échec, il fait autant qu’il peut la promotion des autres chansons de l'album (La dernière page, Quand on a du feu…) mais connaît un nouveau creux dans sa carrière. Il forge alors beaucoup d'espoir sur ses deux nouvelles chansons d'été Si tu viens au monde et C'est du mélo mais il réalise probablement avec ce disque le pire score de sa carrière[réf. nécessaire]. Sa carrière bat de l'aile. Il écrit alors pour Carlos et lui donne les succès Señor météo et Le bougalou du loup-garou avec Claude Bolling.
Fin 1974, Joe Dassin sort un nouvel album. Vade rétro et surtout Si tu t'appelles mélancolie lui permettent de retrouver le succès (384 000 ex). Il retrouve alors les premières places des hit-parades. Cependant, les autres chansons de l'album peinent à se faire une place et elles sont totalement éclipsés par Si tu t'appelles mélancolie. Le 24 mai 1975 sort L'Été indien de Toto Cutugno et de Vito Pallavicini qui devient le plus grand succès de sa carrière. Il en vend 950 000 ex en France et quasiment deux millions dans le monde ; le titre sort dans vingt-cinq pays et est par la suite traduite en plusieurs langues (allemand, italien, espagnol). Joe Dassin devient le chanteur français le plus apprécié et le plus exporté dans les pays de l'Est comme l'URSS ou la Pologne. L'Été indien ne sort sur aucun album studio du chanteur mais sur une compilation de ses plus grands succès, sortie à la fin de l'année 1975. L'Été indien est le plus gros succès de l'année 1975 en France[réf. nécessaire] et sa version française un plus grand succès que la version originale italienne. À l'origine, Claude François devait interpréter L'été indien, mais comme il est arrivé en retard pour la remise du texte, l'auteur a fait appel à Joe Dassin.[réf. nécessaire]
Fin 1975, Joe Dassin sort un nouvel album à partir duquel il se spécialise dans la chanson d'amour. Mais si les textes de Delanoë et Lemesle sont pour le moins simples et accessibles ils restent de très bonne facture. 250 000 exemplaires de l'album s'écoulent en quelques mois. En janvier 1976, il sort son 1er 45 tours extrait de l'album, vendu à 337 000 exemplaires. La face A Ça va pas changer le monde monte jusqu'à la 1re place des hit-parades, la face B Il faut naître à Monaco lui permet de refaire une incartade dans un registre comique. Un 2e extrait de l'album sort en cours d'année avec Et si tu n'existais pas (qui est l'un de ses plus grands classiques) et Salut, dans un registre sentimental qui lui permet d'obtenir deux nouveaux succès. Au cours de l'été 1976, Joe Dassin obtient l'un des « tubes de l'été » avec Il était une fois nous deux. 400 000 simples sont vendus.
Joe Dassin aimant le golf, il découvre celui de Deauville, en 1976 lors d'une partie entre amis.
Etant séduit par l'environnement de Feucherolles, il décide d'acheter un terrain, pour y faire construire une très grande maison qu'il habitera pendant de nombreuses années avec sa famille. Ses deux enfants y passeront leur petite enfance.
Fin 1976, il présente son nouvel album nommé Le jardin du Luxembourg. Le titre éponyme, composé pour lui par Toto Cutugno et Vito Pallavicini a une durée totale de douze minutes et est quelque peu « boycotté » en radio et en TV. Joe Dassin se voit dans l'obligation de présenter une version écourtée du morceau. Ce titre ne dispose même pas d'une version 45 tours (seul un 45 tours promotionnel verra le jour). Début 1977, ce sont donc À toi et Le café des trois colombes qui sortent et reçoivent, au travers de la vague disco, un grand succès (312 000 exemplaires vendus), l'album se vendant à plus de 570 000 exemplaires. Par la suite, si Joe Dassin délaisse le marché allemand, il enregistre désormais ses plus grands succès en langue espagnole, ce qui lui permet de « conquérir » l'Amérique du Sud. Le jardin du Luxembourg y sera même un bien plus grand succès qu'en France[réf. nécessaire]. D'après Joe Dassin lui-même[réf. nécessaire], cette chanson reste son plus gros succès commercial dans le monde. Au cours de l'été 1977, Joe Dassin sort un nouveau single composé de deux nouveaux slows, Et l'amour s'en va et Le château de sable. Grosse promotion TV pour ces deux titres une fois encore. Et l'amour s'en va se maintient dans le top 10 de la majorité des hit-parades.
Le 5 mai 1977, il divorce à l'amiable de Maryse Massiera. Le 23 juin 1977, à Paris, il participe au spécial télé Soirée canadienne du Québec à l'Olympia enregistré par la Société Radio-Canada.
Comme chaque fin d'année, Joe Dassin profite des fêtes pour sortir un nouvel album. Les femmes de ma vie connait des ventes décevantes, le single extrait de l'album (sur lequel figure Maria et surtout Dans les yeux d'Émilie) se vendant lui à 250 000 exemplaires.
Le 14 janvier 1978, à Cotignac, il se marie avec Christine Delvaux. Lors d'un gala à Cotignac il achète un terrain dans cette commune. Durant l'été 1978 il enregistre Si tu penses à moi, adapté de No Woman No Cry, un tube de Bob Marley revu par Boney M. puis par Delanoë et Lemesle. Le succès de ce titre est mitigé.
Le 14 septembre 1978, son fils Jonathan naît à l'Hôpital Américain de Neuilly.
Fin 1978, Joe Dassin arrive à ses quinze ans de carrière dans la chanson. Pour l'occasion il sort un nouvel album intitulé 15 ans déjà. Le disque obtient un disque d'or pour 100 000 exemplaires vendus. Fin 1978, il enregistre La vie se chante, la vie se pleure, signée Delanoë et Lemesle. Début avril, CBS sort un nouveau simple extrait de l'album, Côté banjo, côté violon. Le disque ne se vend pas et la chanson ne se classe dans aucun hit-parade de l'époque. D'autres chansons de l'album (Darlin', Toi le refrain de ma vie, Un lord anglais ou encore Happy Birthday) sont l’objet d’une forte promotion, mais le succès n'est pas au rendez-vous, du moins en France. Joe Dassin estime à cette époque[réf. nécessaire] que sa carrière internationale représente les deux tiers de sa carrière. Au cours de l'été 1979, toujours en pleine période disco, il sort son nouveau 45 tours avec Le dernier slow qui s'écoule à 389 000 copies en 1979). Ce tube est le dernier grand succès de sa carrière.
Fin 1979, Joe n'a qu'une idée en tête : se faire plaisir. C'est dans cette optique qu'il part aux États-Unis pour enregistrer son nouvel album Blue Country, album country blues dont la majorité des titres sont des reprises de Tony Joe White. Le single composé de Si je dis je t'aime et Faut pas faire de la peine à John sort simultanément avec l'album. Celui-ci est plutôt bien accueilli par la critique mais pas par le public. Si je dis je t'aime est le seul titre à entrer dans les hit-parades mais les autres titres comme La fille du shérif ou On se connaît par cœur, malgré la promotion, ne s'imposent pas.
En mars 1980 nait son deuxième fils, Julien. Au cours de l'année, l'album Blue Country est traduit en anglais et devient Home made ice cream. Le disque sort alors dans plus de vingt-cinq pays.
La santé de Joe Dassin n'est alors pas très bonne et il multiplie les malaises cardiaques. Il sort tout de même un ultime single nommé The guitar don't lie qui figure sur son dernier album sous le titre Le marché aux puces. C'est Tony Joe White en personne qui se charge de coller un texte à cette composition. Sa santé se détériore avec une angine de poitrine cachée dont il guérit secrètement..... Fin juillet 1980, Joe est à nouveau victime d'un infarctus et est hospitalisé à l'hôpital américain de Neuilly.
Après avoir fait une énorme tournée en Europe dont il sort très fatigué, sans avoir obéi à son médecin qui lui avait conseillé de se reposer, il part pour Tahiti une quinzaine de jours de vacances et de repos..... Le 20 août 1980, Joe Dassin meurt à l'âge de 41 ans à la suite d'un infarctus du myocarde à Papeete (Tahiti). Il déjeune alors avec sa famille et des amis dans le restaurant Chez Michel et Éliane lorsque soudainement, à 12 h 30, il est pris d'un malaise et s'effondre sur sa chaise. La seule ambulance de Papeete est indisponible et n'arrive sur les lieux qu'environ quarante minutes après l'attaque cardiaque. Le cœur de Joe Dassin bat encore à l'hôpital mais de façon très aléatoire. Malgré un massage cardiaque et un essai de réanimation, le médecin ne peut que constater sa mort.
Une plaque à sa mémoire est visible à Papeete au bar « le Rétro» sur le front de mer où il est décédé, au premier étage. Son monument funéraire se trouve à l'Hollywood Forever Cemetery, cimetière juif d'Hollywood à Los Angeles (Californie).
Trente-trois ans après sa mort, Joe Dassin se situe en quatorzième position dans le classement des chanteurs ayant vendu le plus de disques en France, et son fils cadet Julien Dassin consacre, en octobre 2010, une comédie musicale à la mémoire de son père.
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