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Track List
01) Jaurès
02) La ville s'endormait
03) Vieillir
04) Le Bon Dieu
05) Les F…
06) Orly
07) Les Remparts de Varsovie
08) Voir un ami pleurer
09) Knokke-le-Zoute Tango
10) Jojo
11) Le Lion
12) Les Marquises
01) Jaurès
02) La ville s'endormait
03) Vieillir
04) Le Bon Dieu
05) Les F…
06) Orly
07) Les Remparts de Varsovie
08) Voir un ami pleurer
09) Knokke-le-Zoute Tango
10) Jojo
11) Le Lion
12) Les Marquises
3:38
4:36
3:44
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3:29
4:20
4:06
3:55
5:11
3:14
3:29
3:52
Data Complete
30%
Total Rating
30%Total Rating
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Back Cover
CD Art
3D Case
3D Thumb
3D Flat
3D Face
3D Spine
First Released
1977
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Medium
Album
0 copies
Album Description
Available in:
Les Marquises est le treizième et dernier album studio de Jacques Brel, sorti en 1977 chez Barclay. Sans titre à l'origine (sinon le simple nom de Brel), il est désormais identifié par celui de la chanson qui clôt le disque.
Installé aux Îles Marquises depuis quelques années et quasiment retiré de la vie publique, Jacques Brel, atteint d'un cancer du poumon qui le ronge depuis trois ans, revient à Paris afin de travailler sur son nouvel album Les Marquises. Pisté lors de ses venues en France par les paparazzis, à cause de la rumeur qui court concernant son état de santé, il se cache dans un hôtel près de la Place de l'Étoile et garde son rythme polynésien dans la capitale. Il se rend à quelques mètres de là chez son arrangeur François Rauber pour lui présenter ses nouvelles chansons, répétées rue de Verneuil chez Juliette Greco. Gérard Jouannest, fidèle compositeur et pianiste de Brel, se trouve présent à ces réunions de travail. Peu après la fin des séances, Brel retourne aux Marquises, avant de revenir à Paris en juillet 1978 pour soigner son cancer qui s'aggrave et vivre ses derniers jours, jusqu'à son décès, le 9 octobre 1978.
Les séances d'enregistrement débutent en septembre 1977 avenue Hoche, dans les studios Barclay, à huit heures du matin. Au studio B, avec un demi-poumon en moins et un second irradié, Brel enregistre guère plus de deux chansons par séance mais selon un rituel immuable : une prise, en direct et avec l'orchestre, comme la chanson-titre, enregistré le dernier jour des sessions.
Hormis les douze titres qui composent l'album, cinq autres furent également enregistrés lors de ses sessions : Mai 40, Avec élégance, Sans exigences, L'Amour est mort et La Cathédrale. Restés inédits car Brel les ayant jugé peu aboutis, ils furent néanmoins intégrés dans l'intégrale de la discographie du chanteur belge et du best of Infiniment, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de la mort de Brel. La publication de ces inédits fut sujet à controverse au moment de leurs diffusions, concernant les dernières volontés de Brel à propos de ces chansons.
Premier album de l'artiste en dix ans à contenir des chansons inédites, Les Marquises est une sorte de testament musical puisque Brel, au moment de l'écriture et de l'enregistrement, se sait condamné par la maladie.
Le ton de l'album se révèle plus sombre, traitant de la mort et la vieillesse, que seul Les Remparts de Varsovie, plus légère, marque une totale opposition. Le titre Les F… (connu également sous le titre Les Flamingants), qu'il qualifie de « chanson comique », s'en prend aux nationalistes flamands, comme il l'avait fait dix ans auparavant avec La la la..., et provoque un scandale.
Sorti le 17 novembre 1977 sans aucune promotion, à savoir aucune interview et pas d'envoi radio avant la mise en vente, l'album réussit à se classer à la première place des meilleures ventes d'albums et à être disque d'or en 1978 pour 100 000 exemplaires vendus et disque de platine en 1981 pour 400 000 exemplaires vendus. Les ventes sont estimés à 1 127 100 exemplaires.
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Les Marquises est le treizième et dernier album studio de Jacques Brel, sorti en 1977 chez Barclay. Sans titre à l'origine (sinon le simple nom de Brel), il est désormais identifié par celui de la chanson qui clôt le disque.
Installé aux Îles Marquises depuis quelques années et quasiment retiré de la vie publique, Jacques Brel, atteint d'un cancer du poumon qui le ronge depuis trois ans, revient à Paris afin de travailler sur son nouvel album Les Marquises. Pisté lors de ses venues en France par les paparazzis, à cause de la rumeur qui court concernant son état de santé, il se cache dans un hôtel près de la Place de l'Étoile et garde son rythme polynésien dans la capitale. Il se rend à quelques mètres de là chez son arrangeur François Rauber pour lui présenter ses nouvelles chansons, répétées rue de Verneuil chez Juliette Greco. Gérard Jouannest, fidèle compositeur et pianiste de Brel, se trouve présent à ces réunions de travail. Peu après la fin des séances, Brel retourne aux Marquises, avant de revenir à Paris en juillet 1978 pour soigner son cancer qui s'aggrave et vivre ses derniers jours, jusqu'à son décès, le 9 octobre 1978.
Les séances d'enregistrement débutent en septembre 1977 avenue Hoche, dans les studios Barclay, à huit heures du matin. Au studio B, avec un demi-poumon en moins et un second irradié, Brel enregistre guère plus de deux chansons par séance mais selon un rituel immuable : une prise, en direct et avec l'orchestre, comme la chanson-titre, enregistré le dernier jour des sessions.
Hormis les douze titres qui composent l'album, cinq autres furent également enregistrés lors de ses sessions : Mai 40, Avec élégance, Sans exigences, L'Amour est mort et La Cathédrale. Restés inédits car Brel les ayant jugé peu aboutis, ils furent néanmoins intégrés dans l'intégrale de la discographie du chanteur belge et du best of Infiniment, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de la mort de Brel. La publication de ces inédits fut sujet à controverse au moment de leurs diffusions, concernant les dernières volontés de Brel à propos de ces chansons.
Premier album de l'artiste en dix ans à contenir des chansons inédites, Les Marquises est une sorte de testament musical puisque Brel, au moment de l'écriture et de l'enregistrement, se sait condamné par la maladie.
Le ton de l'album se révèle plus sombre, traitant de la mort et la vieillesse, que seul Les Remparts de Varsovie, plus légère, marque une totale opposition. Le titre Les F… (connu également sous le titre Les Flamingants), qu'il qualifie de « chanson comique », s'en prend aux nationalistes flamands, comme il l'avait fait dix ans auparavant avec La la la..., et provoque un scandale.
Sorti le 17 novembre 1977 sans aucune promotion, à savoir aucune interview et pas d'envoi radio avant la mise en vente, l'album réussit à se classer à la première place des meilleures ventes d'albums et à être disque d'or en 1978 pour 100 000 exemplaires vendus et disque de platine en 1981 pour 400 000 exemplaires vendus. Les ventes sont estimés à 1 127 100 exemplaires.
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