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Porté par la popularité de la ballade pop contemporaine "Home", l'album 2005 du chanteur Michael Bublé, It's Time, a clairement positionné le chanteur comme le néo-crooner prééminent de sa génération. L'album suivant de Bublé, Call Me Irresponsible, sorti en 2007, n'a fait que renforcer cette notion. Non seulement il s'était imposé comme un artiste de scène élégant et exubérant, doué pour animer les foules, mais il était aussi devenu un chanteur virtuose. Bien sûr, il n'a jamais abandonné ni nié les comparaisons avec Sinatra, mais la voix de Bublé, à la fois légère, tendre et contrôlée, est désormais la sienne. Le fait que lui et ses producteurs aient trouvé l'équilibre parfait entre les standards de la chanson populaire de la vieille école et les reprises et originaux pop plus modernes, qui à la fois ancrent son talent dans la tradition et le poussent vers l'horizon pop, n'a pas non plus nui à l'artiste. Tout cela se retrouve dans Crazy Love, l'album de Bublé sorti en 2009. Il s'agit certainement de l'album le plus varié du chanteur sur le plan stylistique, mais aussi l'un des plus brillants, des plus poétiques et des plus amusants. Bublé démarre avec la ballade théâtrale et épique "Cry Me a River", qu'il traite avec une haleine brûlante, en ajoutant du drame ligne par ligne.C'est certainement excessif, mais Bublé vous emmène au bord de la falaise, se prépare à sauter, puis vous fait un clin d'œil complice qui vous dit, pas encore tout à fait - il y a plus de plaisir à avoir. Et quel plaisir avec Bublé qui se balance sur "All of Me" et qui tue le classique de Van Morrison "Crazy Love" avec une touche de légèreté et de nostalgie. Et tout comme "Home" a permis de mettre en valeur les capacités d'écriture de Bublé, nous avons ici la pop ensoleillée de "Haven't Met You Yet" - une petite chanson sautillante et enjouée qui rappelle un mélange des Carpenters et de Chicago. Ajoutez à cela un duo enjoué et soulful avec Sharon Jones & the Dap Kings sur "Baby (You've Got What It Takes)", et une fabuleuse version old-school en close-harmonie de "Stardust" avec Bublé soutenu par l'ensemble vocal Naturally 7, et Crazy Love commence vraiment à se mettre en place. Tout cela serait suffisant pour tomber amoureux de l'album, mais Bublé se lance dans une ouverture de dernière minute en faisant équipe avec son compatriote Ron Sexsmith sur la ballade de Sexsmith "Whatever It Takes". Cette chanson est un classique moderne qui associe l'un des auteurs-compositeurs les plus sous-estimés et ignorés de sa génération à l'un des plus célèbres, Bublé, ce qui est assurément un geste de grande classe. Le résultat, comme le reste de Crazy Love, est une pure magie.
User Album Review
Michael Bublé’s decision to enter the studio with his band alongside him, a format tried and tested by his idols Frank Sinatra and Dean Martin, has paid off handsomely. Each song on this flamboyant new CD thrills the ear as though it were a live performance.
Bublé lays down his cards from the word go with a highly theatrical interpretation of the torch song Cry Me a River – far removed from Julie London’s sultry rendition which she recorded many moons ago. He doesn’t spare us the pain of a man thwarted in love, but neither does he whip up a frenzy of self-regarding pity that has become a cliché of many performances. The epic scoring of the opening owes something to the Hans Zimmer school of soundtracks, and there is also a warm string arrangement that dovetails comfortably around his refrain.
By contrast, All of Me begins with piano in nightclub style and builds up into a swing arrangement with some Neal Hefti stings on brass. Bublé’s seductive way with the line, “Take my lips, I wanna lose them”, is one instance where this artist invests a familiar lyric with a conversational touch as though newly minted. The same goes for You’re Nobody Till Somebody Loves You. His Georgia On My Mind is a gem: the gentle string opening with a touch of vibraphone, the close harmony vocals, his seamless phrasing and a mellow clarinet solo ensure that this account has classic status. In the pay-off, Bublé leaves one in no doubt that the girl on his mind is Georgia, rather than the American state that as some have suggested might have been the inspiration for this song.
All I Do Is Dream Of You, a song from the 1930s, is pure heaven in its late 1950s make-over, and Crazy Love acknowledges 1970, the year the Van Morrison original was written, by introducing acoustic guitar. Bublé’s two new songs catch the spirit of today. The first, Haven’t Met You Yet, is wrapped up in a frankly commercial, chart-orientated arrangement; the second, Hold On, points to Simon and Garfunkel in its simplicity. Even more entertaining are Bublé’s takes on Heartache Tonight, with its tear-up accompaniment, and Baby (You’ve Got What It Takes), a happy-go-lucky duet with Sharon Stone.
This wonderful album would surely have been voted ‘ring-a-ding-ding’ by Frank and Dean!
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