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Document est le cinquième album du groupe de rock américain R.E.M. . Il est sorti en 1987, quelques mois après la sortie de la compilation Dead Letter Office et est le dernier album original enregistré par le groupe pour le label I.R.S. Records.
Document est le premier album de R.E.M. coproduit par Scott Litt et le groupe, une collaboration qui se poursuivra sur les albums suivants Green, Out of Time, Automatic for the People, Monster et New Adventures in Hi-Fi. Cet album donne à R.E.M. son premier single à atteindre le Top 10 des classements américains avec le hit The One I Love (classé n°9) et leur permet d’obtenir leur premier disque de platine.
Avec Document, leur contrat avec I.R.S se termine. Sur le point de devenir un groupe de rock majeur – peut-être au grand dam de leurs fans d’origine – R.E.M. signe un contrat de cinq albums l’année suivante avec une major du disque : Warner Bros. et voit leur fortune commerciale s’accroître de manière exponentielle.
Exhuming McCarthy établit un parallèle explicite avec la chasse aux sorcières de l’époque de Joseph McCarthy et le renforcement de l’expansionisme américain pendant les années Reagan, en particulier l’Irangate. Démarrant au son du clic-clac d’une machine à écrire, elle contient également un extrait d’un discours de Joseph Welch qui mena les auditions contre McCarthy : Let us not assassinate this lad further, Senator.... You've done enough. Have you no sense of decency, sir, at long last? Have you left no sense of decency?'
Strange est une reprise d’une chanson du groupe post-punk Wire. Cette version a des paroles légèrement modifiées : telles que Michael’s nervous and the lights are bright.
R.E.M. élargit ses horizons musicaux avec l’apparition du dulcimer sur King of Birds et du saxophone sur Fireplace. Ces expérimentations amèneront le groupe à adopter la mandoline, qui apparaît sur de nombreuses chansons des albums suivants Green et Out of Time. Du coup, les membres du groupes sont amenés à changer d’instrument sur scène et en studio pour créer de nouveaux sons et continuer à évoluer.
Sur la pochette originale figure le message File under Fire, une référence à ce que Michael Stipe considère comme étant le thème central des paroles de l’album : le feu. Un message similaire apparaissait déjà sur le second album Reckoning, ainsi que sur la compilation Eponymous (File under grain). Deux propositions rejetées de titre de l’album -R.E.M. No. 5 et Table of Content- sont inscrits sur la pochette. Les autres titres rejetés étaient Mr. Evil Breakfast, Skin Up with R.E.M. et Last Train to Disneyland (ce dernier était une suggestion de Peter Buck, qui estimait que l’Amérique sous la présidence de l’ancien acteur Ronald Reagan commençait à ressembler de plus en plus au fameux parc d’attraction).
En 2005, Capitol Records (dont la filiale EMI détient les droit du label I.R.S) a sorti une édition DualDisc de Document qui inclut une version remasterisée de l’album, un DVD-Audio, avec un mix DTS et Dolby Digital 5.1 réalisé par Elliot Scheiner accompagné du livret du CD original.
En 1989, l’album était classé n°41 dans la liste des « 100 meilleurs albums des années 80 » du magazine Rolling Stone. En 2006, il s’est classé n°49 dans un sondage des lecteurs du magazine Q interrogés sur leurs « Meilleurs albums de tous les temps ».
User Album Review
Back in 1987 R.E.M. were the darlings of college radio and their quirky alternative act had not yet registered on the global stage.
Document was to change all that by being so bloody marvellous that even the mainstream listening audience took the Athens, Georgia-based four-piece to their hearts and propelled them on the road to international superstardom.
Containing their first top 10 hit in the States, The One I Love, and also providing the band with their first platinum album, Document showcases a band at the top of their game and hints at more stunning work still to come.
Featuring Michael Stipe’s increasingly political lyrics and distinctive vocals, combined with Peter Buck's elegantly twisted guitar lines and the superb rhythm section of Mike Mills and Bill Berry, Document doesn’t lose a trick and is a complete rock album from start to finish.
The second single off the album, It’s the End of the World as We Know It (and I Feel Fine), cracks along at a scintillating pace and, whilst it didn’t make a big impression on the mainstream charts, is a firm favourite with fans at live shows.
R.E.M. display a wonderful versatility in their songwriting here, and are not content to pen tracks aimed simply for radio play. Other highlights include the wonderfully feedback laden intro to Oddfellows Local 151, the catchy Exhuming McCarthy and Finest Worksong which gives us the cue that this is definitely their finest hour.
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