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In Utero est le troisième et dernier album studio du groupe américain de grunge Nirvana, publié par DGC Records le 13 septembre 1993 au Royaume-Uni, puis le 21 septembre 1993 aux États-Unis. Alors que Nevermind a dépassé toutes les espérances depuis 1991 en obtenant de multiples récompenses et tandis que le couple Kurt Cobain-Courtney Love fait la pluie et le beau temps des magazines à sensation, l'attente pour ce disque devient énorme.
Le groupe se met alors à l'écart de tout contact au studio Pachyderm, dans le Minnesota, avec le producteur Steve Albini à la fin du mois de février 1993. Enregistré pour un montant de 180 000 $, l'album retrouve le son qui leur était caractéristique sur Bleach, mais le label et leur entourage le trouvent « inaudible ». Le trio s'insurge dans un premier temps avant d'accepter de revoir sa copie sous la pression des médias, remixant certaines chansons avec Scott Litt en mai dans son studio de Seattle. DGC Records fait de nouveau peu de promotion pour l'album afin d'éviter la surmédiatisation et se retrouve même confronté au refus de certains supermarchés de le vendre à cause de la présence de fœtus et du titre subversif Rape Me sur celui-ci. Équilibré entre chansons punk et mélodies pop, ses paroles plus directes se rapportent presque toutes à des maladies ou des souffrances, reflet de l'état de santé de son compositeur, bien qu'il ne le reconnaisse pas.
La presse est globalement moins élogieuse que pour l'album précédent, même si l'accueil reste bon, le son brut et abrasif étant régulièrement mis en avant. Cela ne l'empêche pas d'atteindre les sommets des classements de ventes français, américain ou encore britannique et d'obtenir des certifications dans un grand nombre de pays, avec notamment plus de 5 millions de copies écoulées aux États-Unis. Les tournées qui suivent la sortie du disque sont chaotiques de par l'état de Cobain qui se dégrade jusqu'à atteindre le point de non-retour lorsqu'il fait une première tentative de suicide le 4 mars 1994 à Rome avant d'être rapatrié chez lui, où il mettra un terme définitif à sa vie un mois plus tard.
User Album Review
In Utero was released September 1993, the follow-up to the phenomenally successful Nevermind from 1991. This was Nirvana getting back to their rawer roots. It was as if once Cobain had achieved the success he would never publicly admit he craved, Nirvana could shed all pretence and be themselves once again.
They dispensed with Butch Vig’s smooth, chart-topping touch, in exchange for indie-veteran Steve Albini's workman-like punk and indie anti-hero kudos.
It seems odd that a record something so unexpectedly successful could spawn something that so apparently attempts to be the opposite, but such was the staggering level of expectation post-Nevermind that Nirvana brilliantly seek to upset and confound absolutely everyone.
This is Kurt letting us under his drug addled, membrane-thin skin, into the recesses of his fragile mind, to play air-drums and head-bang with his demons, of which there are many.
It’s a diary of the damage wrought by having an extraordinary dream come true but not coping well with the consequences. Cobain is tapping the listener into the competing urges behind the obsessive, manically-depressive, contradictory, bleak, vulnerable and lonely voices in his head.
In Utero noisily hops between feedback-drenched, searing barrages of emotion to complex and catchy, credible and clever pop-punk dissertations; underneath the sharper edges Nirvana’s talent for melody and memorable songwriting are still alive and kicking.
Albini’s production revels in the fact that the instruments aren’t so much being played as being kicked around while having their necks wrung, he also captures a more charming, human aspect to Cobain’s vocals and the painful persistence and desperation of his trademark screams.
It's powerful, personal, psychological, physiological, scatological, paranoid, frenzied and exhausting, beautifully frank and funny and poetic and infectious and disarming and saddening and upsetting and willfully uncomfortable. And great.
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