Album DescriptionAvailable in:
Parachutes est le premier album du groupe anglais Coldplay. Il est sorti en septembre 2000 en France, et le 7 juin 2000 au Royaume-Uni.
Produit par le groupe et Ken Nelson (à l'exception de High Speed, produite par Chris Allison), il fut globalement très bien reçu par le public et les critiques, certifié "platine" 7 fois au Royaume-Uni (où il se poste à la douzième place des 20 plus grosses ventes du XXIe siècle, avec plus 2,4 millions d'exemplaires écoulés à ce jour), et 2 fois aux États-Unis depuis sa sortie. Il fut primé du "Grammy Award for Best Alternative Music Album" en 2002 et du "Best British Album" au Brit Awards de 2001.
Le groupe s'attela à l'album en 1999, sous les auspices de Chris Allison, et il en ressortit leur troisième EP, "The Blue Room". Cependant, le courant sembla plutôt mal passer entre la bande et le producteur, qui les empêchait d'avoir un contrôle global sur le processus de création. Il fut donc remplacé par Nelson, qui, après l'écoute de leur premier EP, avait senti « quelque chose de spécial » dans la voix de Chris Martin sur le morceau Bigger Stronger. Nelson, qui préféra assister le groupe dans l'élaboration de leurs idées plutôt que d'y interférer, affirma que ce premier travail n'était pas sa production, mais bien une co-production entre lui et Coldplay.
La rencontre entre Coldplay et Nelson s'était effectuée alors qu'ils donnaient un concert pour BBC Radio 1, à Liverpool. Nelson sentit une ambiance « tendue » à ce moment-là, alors que le groupe semblait « expédier le set, ce qui le rendait difficile à apprécier ». Les premiers essais en studio permirent donc au producteur d'apprendre au groupe « à jouer chaque chanson sur le tempo qui lui convenait », car il estimait simplement que le groupe avait besoin de se "poser".
Initialement, l'album devait être bouclé en l'espace de 2 semaines, mais l'organisation de quelques tournées retarda les choses, et l'enregistrement s'étala de novembre 1999 à début-mai 2000. L'album fut commencé aux "Rockfield Studios" de Monmouth (Pays de Galles) et dans les mythiques "Studios Wessex" londoniens, mais la majorité y fut réalisée aux "Parr Street Studios", à Liverpool, composés de 3 pièces principales, dans lesquelles l'équipe évolua à sa guise, bien que le "project studio" (« basiquement, une salle pour démos, mais qui reste un bon studio », affirme Nelson) ait été le témoin de la majorité des enregistrements. High Speed, seule piste produite par Chris Allison et issue des quelques sessions du groupe "Orinico Studios" (Londres), fut également ajoutée à l'album.
Le mixage final, ainsi que celui des singles, fut intégralement réalisé par Michael Brauer.
Alors que Nelson avait délibérément choisi de laisser le groupe gérer l'élaboration globale de leur création, il en ressortit une œuvre finale très « organique », qui, selon ses propres mots, « possède un aspect très "vivant"; que je caractériserais par une "âme". On sent simplement qu'il y a "quelque chose" ».
De son côté, Will Champion, le batteur, estime que ce travail présente un aspect paradoxal, « à l'image du Perfect Day de Lou Reed. Les paroles y sont superbes, rayonnantes, mais la musique derrière est extrêmement triste. Tout repose la-dessus, quand on peut créer différents états d'esprit entre la mélodie et le texte. [...] ». De ce fait, le groupe démentit l'étiquette d'album "sombre et morose" que leur avaient attribué un certain nombre de critiques. « Nous abordons la musique par son côté optimiste, en quelque sorte », conclut Champion.
L'influence de Radiohead se ressent expressément tout au long de l'album, en particulier vis-à-vis de leur OK Computer et de ses textures très expérimentales. Fatalement, certains suggèrent que le succès de "Parachutes" repose en grande partie sur la surprise générée autour de la sortie de Kid A, qui a dérouté une majorité de fans par le tournant musical qu'y emprunta Radiohead, et qui incita ce public à se tourner vers le "retour aux sources" que présentait le premier opus de Coldplay.
Le globe de la pochette fut acquis au W H Smith pour 10£; on le retrouve dans les clips de Shiver, Don't Panic, ainsi que lors de plusieurs live du groupe.
L'album est dédicacé à la mère de Will Champion, Dr. Sara Champion, décédée d'un cancer en 2000.
User Album Review
It's all a question of what you want from your rock stars. The criticism most often levelled at Coldplay (certainly round these parts) is that they will never be the saviours of rock'n'roll. They will never cause front-page tabloid sensation and they really like their parents. Frankly, they're more likely to enjoy a nice cup of tea in front of the TV than throw it out the window.
But, hang on. Weren't Oasis everything we could want from a rock band once? They fought, had rock star girlfriends, slagged people off and wanted loads of cash to blow on stupid houses. Fine, but those are exactly the things that have made them an embarrassment; an endless, dull cocaine comedown. Remember the disappointment you felt after 'Be Here Now'? Coldplay will never let you down like that.
Like Travis before them, Coldplay care about what really counts. 'Parachutes' is all that matters in the world to singer Chris Martin. It only takes one listen to realise how he has poured every thought, every feeling he's had in the last two years into this record. With the focus so much on Chris' voice here, it's like reading one long, intimate love letter.
/img/coldplay0600.jpg). It's powerful because its sentiment is so simple. And, let's face it, so easy for everyone to comprehend.
Again, in the devotional 'Yellow' ("For you, I bleed myself dry", no less) or the gorgeous regret of 'Trouble' ("I never meant to do you harm"), it's the force of feeling which counts. That's what brings the entirely favourable comparisons to Jeff Buckley, The Verve, even Radiohead. But it's far gentler than anything the latter have ever done. Unlike Thom Yorke, Chris exists in a place we can almost understand. A place that Fran Healy might have passed through, but is too happy with his girlfriend to really remember.
All told, it's incredible this is a debut album. Accomplished, yet subtle, it works perfectly as a whole in a way all the production skills in the world couldn't replicate. Forget trashing rooms and rent-a-quotes, just listen. This really is all that matters.
Let it be that simple for once.
SOURCE: https://web.archive.org/web/20121228041331/http://www.nme.com/reviews/coldplay/2510
External Album Reviews
None...
User Comments