Album DescriptionAvailable in:
The Works est un album du groupe de rock Queen, sorti en février 1984.
Ce douzième album marque le retour de Queen dans le haut de la scène rock, puisqu'il succède à deux disques mitigés, la BO de Flash Gordon et Hot Space, pour ses touches funky forts contestées. Avec The Works, il y a un retour aux sources. La photo de la pochette en couleur sépia et le titre The Works indiquent que le groupe s'est remis au travail pour retrouver ses valeurs : coller à la musique contemporaine tout en ne perdant pas son identité et son originalité.
L'enregistrement de The Works débuta en août 1983 et il entra dans les bacs à l'aube de l'année 1984. C'est un album qui s'intègre parfaitement dans la pop des années 80 : la combinaison entre le synthétiseur et les instruments traditionnels est cette fois bonne. The Works est un album solide, homogène avec des mélodies léchées et bien rythmées. Les tubes y sont nombreux au premier rang desquels on trouve I Want to Break Free de John Deacon et Radio Ga Ga de Roger Taylor qui va rencontrer le succès avec son groupe. C'est le renversement des valeurs puisque les deux compositeurs historiques du groupe, Freddie Mercury et Brian May, rencontrent un succès moindre avec leur chanson respective de It's a Hard Life et d'Hammer to Fall (cette dernière sera reprise dans le film Highlander en 1986).
I Want to Break Free est un tube planétaire grâce à son rythme sucré et grâce au clip qui l'accompagne : les quatre membres du groupe y apparaissent travestis. La dérision est bien présente notamment chez Freddie Mercury, portant minijupe, bas-résilles et moustaches. L'autre grand tube, Radio Ga Ga, est un morceau sophistiqué à l'extrême comme son clip qui a nécessité le concours de plusieurs centaines de figurants pour un hommage au futur-passé du grand Fritz Lang et de son Metropolis. Outre les deux autres 45 tours précités, deux longs morceaux qui prolongent l'identité eighties de The Works : Machines (qui a inspiré le titre et le design de l'album) et Keep passing the open windows où Mercury réconcilie le piano avec la haute technologie. Enfin l'album se termine avec Is this the world we created, la seule composition commune à Mercury et à May qui tentent de retrouver la magie de Love of my Life.
User Album Review
None...
External Album Reviews
None...
User Comments