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Alfred Brendel
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Artist Biography
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Sir Alfred Brendel est un pianiste autrichien né le 5 janvier 1931 à Wiesenberg en Tchécoslovaquie, aujourd'hui en République tchèque. Si son répertoire est large, de Bach à Schönberg, il a été reconnu comme l'un des plus grands interprètes au piano de l'art musical classique et romantique, avec une élection pour Beethoven et Schubert.
Poète publié cultivant l'effet d'inattendu (de) à l'instar de Miroslav Holub, il est également l'auteur d'essais de musicologie qui traduisent son expérience du métier de musicien et sa perception des compositeurs. Vecteur de la modernité telle que l'annonçait Stravinsky s'exclamant "ne m'interprétez pas, contentez vous de jouer les notes telles qu'elles sont écrites", il y défend son parti pris de ne servir que l'intention exprimée dans la partition et la structure de l'œuvre, s'opposant ainsi à une tradition qui est de prendre des libertés en particulier avec le tempo ou les nuances.
Alfred Brendel nait dans une famille allemande de Moravie, ancienne province de Bohême, qui avait été un des États de l'empire d'Autriche-Hongrie. Fils unique, il n'a que trois ans quand ses parents s'installent sur l'île de Veglia pour y prendre la direction d'une pension. L'enfant imite le chanteur d'opérette Jan Kiepura, dont il passe pour lui-même les disques destinés à la clientèle.
Son père, initialement ingénieur en architecture, devient directeur d'une salle de cinéma de Zagreb. C'est là que l'enfant est scolarisé et qu'en 1937, à l'âge de six ans, il prend ses premières leçons de piano auprès d'un professeur de vingt six ans, Sofia Dezelic. Il est aussi inscrit dans un cours de théâtre pour enfants.
La guerre conduit la famille à se réfugier en Autriche dans les environs de Graz, où le père trouve un emploi dans un grand magasin. De 1943 à 1947, l'enfant poursuit sa formation musicale au conservatoire de Graz auprès d'une élève de Bernhard Stavenhagen, Ludovica von Kaan, tout en recevant des leçons de composition de l'organiste local, Arthur Michl.
À la fin de la guerre, durant l'hiver 1945, il a quatorze ans quand il est envoyé creuser des tranchées en Yougoslavie. Il souffre d'engelures et est hospitalisé.
Le jeune pianiste se livre aussi à la peinture, à la poésie et à la composition. Il est encouragé dans cette dernière voie en recevant le prix Enesco. Il regarde l'écriture musicale comme un métier parallèle et complémentaire de celui d'interprète.
En 1947, Alfred Brendel suit en auditeur libre les cours dispensés par l'Académie des Beaux Arts de Vienne.
En 1948, il donne son premier récital en solo à Graz, des fugues de Bach, Brahms et Liszt parmi lesquelles il glisse une sonate de sa composition, une double fugue. Il a dix sept ans et au même moment une galerie de la ville expose ses aquarelles. Il poursuit sa formation musicale en assistant aux cours magistraux de Paul Baumgartner et Édouard Steuermann, un élève de Ferruccio Busoni du cercle d'Arnold Schonberg.
En grande partie autodidacte, il écoute les disques des grands pianistes tels Artur Schnabel, Alfred Cortot, Wilhelm Kempff ou Edwin Fischer, exemples de sensibilité, d'expressivité et d'intériorité dont il retiendra les leçons, mais aussi les maîtres de la musique vocale et de la conduite d'orchestre. C'est en les écoutant qu'il se sensibilise à la primauté de la symphonie sur la performance du pianiste. Il s'écoute lui-même sur un Dynavox, cherchant à s'améliorer sans cesse.
En 1949, il remporte le quatrième prix Busoni à l'issue du concours international de piano de la ville de Bolzano et l'année suivante s'installe à Vienne. De là, il apprend le métier en participant à des tournées en Europe et en Amérique du Sud. Il assiste aux cours magistraux qu'Edwin Fischer donne à Lucerne en 1949 et 1950. De celui ci plus encore que de Paul Baumgartner et d'Édouard Steuermann, il apprend à "s'éloigner du piano pour se trouver soi même". Il retournera l'entendre en 1954.
Les débuts du soliste Alfred Brendel dans un pays en ruine sont laborieux. C'est Charles Adler (en), chef d'orchestre ayant fui le nazisme, qui revient des États Unis pour le découvrir parmi les jeunes talents dans le besoin. Soutenu par la Society of Performing Artists, il lui fait enregistrer en 1951 pour SPA Records une œuvre tardive de Liszt, les suites dites (en) de l'arbre de Noël3, qui ne l'avait jamais été2. Il enregistre l'année suivante le concerto pour piano n° 5 de Serge Prokofiev.
Ce n'est que six ans plus tard, en 1958, qu'un banal concert beethovénien donné en à la salle Reine-Élisabeth, à Londres, vaut au jeune homme, de façon inattendue, trois offres simultanées de labels concurrents. Il commence alors pour l'américain Vox l'enregistrement de la quasi intégrale de l'œuvre pour piano de Beethoven. Il est le premier à le faire. Après une apparition en 1960 au festival de Salzbourg qui le révèle au public, il donne en concert l'intégrale des sonates à Londres en 1962. L'enregistrement est achevé en juillet 1964 par celui des Variations Diabelli. Le résultat reçoit les éloges inhabituellement dithyrambiques du Times. Il est couronné par un Grand prix du disque et se poursuit par une tournée américaine qui commence cette année là à New York.
Pendant une dizaine d'années, Alfred Brendel se consacre à de fatigantes tournées aux quatre coins du monde qui compromettent la vie familiale4. Il signe en 1969 un contrat d'exclusivité avec Philips, label néerlandais basé à Mayfair auquel il restera fidèle.
En 1971, à la suite d'un grand succès remporté à Londres, il décide de s'y installer définitivement. Après douze ans de mariage, il se sépare en 1972 d'Iris Heymann-Gonzala, qui lui a donné une fille, Doris, future flûtiste et remarquable chanteuse de l’éphémère groupe néoprogressif The Violet Hour pour l'album The Fire Sermon5. Sa première au Carnegie Hall a lieu en 1973.
En 1975, il épouse en secondes noces Irène Semler, dont il aura trois enfants, Adrien, Catherine et Sophie.
Au cours de sa carrière, Alfred Brendel joue avec de nombreux chefs d'orchestre, dont l'un des premiers a été Antonio Janigro, à Zagreb. Il travaille étroitement avec Bernard Haitink, Neville Marriner, Simon Rattle, Charles Mackerras et Claudio Abbado. Il enregistre des lieders de Schubert et Schumann avec Hermann Prey, Dietrich Fischer-Dieskau, Matthias Goerne. Il occupe régulièrement les scènes internationales, en récitals ou en concerts avec orchestre. En 1984, il est un des grands pianistes avec Aldo Ciccolini, Martha Argerich, Vladimir Ashkenazy, Lazar Berman, Nikita Magaloff, Michel Beroff, Annie Fischer et Louis Lortie à homologuer le piano mis au point par Fazioli et Zeltron. Au cours de ses dernières tournées, il se fait accompagner par son fils violoncelliste, Adrien Brendel, dans ses interprétations des cinq sonates pour piano et violoncelle de Beethoven, n° 1, 2, 3, 4 et 5. Atteint par l'arthrite, il doit renoncer à jouer les pièces les plus physiques.
Il donne des conférences et des cours magistraux à Harvard, Yale, Princeton, Berkeley, McGill, l'université de New York, Oxford et Cambridge, au Cal Performances (en), à l'Institut du cerveau et de la créativité (en) ainsi que dans de nombreux festivals tels que celui de la Ruhr (de) ou la Schubertiade de Schwarzenberg.
Il est, en avril 2007, un des premiers signataires de l'appel à un parlement des Nations Unies. En mai 2008, le virtuose annonce prendre sa retraite après une tournée d'adieux qui passe en particulier par Pleyel et La Roque d'Anthéron et se clôturera à l'Union musicale de Vienne le 18 décembre 2008 par le Concerto "Jeunehomme" de Mozart, Charles Mackerras dirigeant le philharmonique. Toutefois il continue de se produire pendant deux années.
À l'automne 2012 puis de nouveau au printemps 2014, il anime deux semaines durant un cours magistral sur le quatuor à cordes à l'Académie musicale de Villecroze, activité que la surdité10 l'empêche de renouveler.
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07th Feb 2021

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