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Francis Dhomont

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Artist Biography
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Francis Dhomont (2 novembre 1926, Paris, France) est un compositeur de musique électroacoustique résidant à Avignon, France.

Durant la guerre, Francis Dhomont perd un œil, atteint par le glaucome. Il se met au piano pendant sa convalescence, se prend de passion pour la musique et décide alors de devenir compositeur. Il suit des cours de piano, avec Cécile de Brunhoff, et de composition avec Ginette Waldmeier, Charles Koechlin et Nadia Boulanger. Vers la fin des années 1940, à Paris, après quelques compositions de musique instrumentale, il découvre intuitivement, grâce à un magnétophone Webster à fil magnétique, ce que Pierre Schaeffer nommera la musique concrète. Fasciné par le monde sonore qui s'offre à lui, il expérimente en solitaire les possibilités musicales de l'enregistrement. Il abandonne progressivement l'écriture instrumentale pour se consacrer à la composition électroacoustique.

Au début des années cinquante, Dhomont quitte Paris et s'installe avec sa famille dans le sud de la France aux Baux-de-Provence. Il subsiste tant bien que mal en exerçant divers métiers, tout en gardant contact avec les milieux musicaux. En 1963, il monte un petit studio grâce auquel il compose ses premières pièces sur bande magnétique. Ardent exégète de la modalité acousmatique, son œuvre est, depuis, exclusivement constitué de pièces sur support qui témoignent d'un intérêt constant pour une écriture morphologique et pour des ambiguïtés entre le son et l'image qu'il peut susciter. Désireux de s'adonner davantage à la composition, il décide, en 1973, de retourner à Paris, notamment au Groupe de recherches musicales. Ses compositions commencent à attirer l'attention, notamment au Concours international de musique électroacoustique de Bourges. Il prend également les rênes du festival Musiques-Multiples à Saint-Rémy-de-Provence, avec un vaste programme d'activités artistiques. C'est durant l'édition de 1978 du festival que Dhomont va rencontrer la scénographe québécoise Marthe Forget, avec qui il viendra s'installer au Québec en 1979.

Jusqu'en 2005, il partage dès lors ses activités entre la France et le Québec. Il enseigne la musique électroacoustique à l'Université de Montréal de 1980 à 1996, en plus de participer activement à l'organisation de nombreux événements.

Il reçoit une première consécration en 1981 pour sa pièce Sous le regard d’un soleil noir, à partir de textes du psychiatre Ronald D. Laing sur la schizophrénie. L'œuvre remporte le premier prix du 9e Concours international de musique électroacoustique de Bourges et paraîtra sur disque l'année suivante. La carrière de Dhomont prend alors son envol. Il est régulièrement invité à se produire dans les festivals, reçoit des commandes, participe à des émissions radiophoniques où ses qualités de communicateur et ses connaissances en font un interlocuteur apprécié.

En 1984, le gouvernement français lui attribue une commande d'état. Ce sera …mourir un peu, créé à Marseille, œuvre qui repose sur les thèmes du voyage et du départ. Dhomont compose plusieurs autres œuvres qui le consacrent peu à peu comme un compositeur de premier-plan et comme théoricien de la musique acousmatique, musique qui ne bénéficie d'aucun support visuel. Mentionnons Points de fuite, Drôles d’oiseaux, Signé Dyonisos et Chiaroscuro. Il touche également au cinéma avec la trame musicale de Les traces du rêve de Jean-Daniel Lafond en 1986, à la musique de scène avec Poe-Debussy, Autour de la maison Usher en 1988 et au genre multimédia avec Chroniques de la lumière en 1989, sur une installation de Luc Courchesne.

L'année 1989 est faste pour Dhomont. En plus de la création d'œuvres d'envergure, comme Novars, il est nommé membre honoraire de la Communauté électroacoustique canadienne (CÉC) et Compositeur agréé du Centre de musique canadienne (CMC).

En 1991, pour les 65 ans du compositeur, un coffret commémoratif de deux disques, sous étiquette empreintes DIGITALes, Mouvances-Métaphores, ainsi qu'un concert-hommage viennent souligner cet anniversaire. Dhomont reçoit également des commandes radiophoniques, dont Simulacres : un autoportrait et Les figures de la nuit.

Il épouse, Inés Wickmann, artiste visuelle, en 1996. Toujours sollicité à travers le monde, Dhomont retourne s'installer à Avignon en France en 2004. À l'occasion de son 80e anniversaire, en 2006, plusieurs concerts hommages lui sont consacrés.

Francis Dhomont a été couronné cinq fois par le Concours international de musique électroacoustique de Bourges (France), notamment le Prix du Magisterium en 1988.

Deuxième prix au Prix Ars Electronica 1992 (Linz, Autriche).

Il a été récipiendaire, en 1997, du Prix Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada et l'invité du DAAD à Berlin (Allemagne).

En 1999, il a obtenu cinq premiers prix pour quatre de ses œuvres dans des concours internationaux (Brésil, Espagne, Italie, Hongrie et République tchèque).

Le Conseil des arts et des lettres du Québec lui a attribué une de ses prestigieuses bourses de carrière.

Son disque Jalons a remporté un Prix Opus dans la catégorie Disque de l'année - électroacoustique d'avant-garde lors du gala de 2003.

Il a été reçu Docteur Honoris Causa à l'Université de Montréal en 2007.
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31st Dec 2023

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