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Artist Biography
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Le frac tombe parfaitement, les cheveux gominés brillent, le regard est malicieux : Max Raabe interprète empreint d’une mélancolie enjouée les tubes des années Vingt et du début des années Trente:

des chansons, des rengaines populaires, des rumbas cubaines, des fox-trot enlevés et des tangos élégants ; des textes empreints d’une légèreté mélancolique et joyeuse mais aussi aux accents étonnement sérieux. Ces textes ironiques collent aujourd’hui comme il y a 80 ans à l’air du temps.

Max Raabe se fait l’interprète exceptionnel de ces textes. Ce baryton flexible dont la voix peut produire les tonalités les plus élevées normalement réservées aux ténors ou celles les plus graves des basses est un multi-talent. Il peut se faire l’interprète de la complainte malicieuse du chanteur de rengaines, jouer le héros sûr de lui du belcanto, le séducteur plein de charme des revues ou encore le fausset du café-concert.

Max Raabe a cherché et trouvé ce bonheur. Enfant déjà, dans le choeur de sa paroisse à Lünen en Westphalie où il est né en 1962, il découvre les secrets de la musique. Les opéras de Wagner le marquent dès l’école primaire. La Neuvième symphonie de Beethoven l’époustoufle. Plus tard, dans la chorale de son internat au lycée, il se consacre plus avant à cette passion précoce. Hormis Wagner et Beethoven, il a déjà en tête les mélodies étranges des folles années Vingt qui sont de nouveau diffusées à la radio, notamment les fameux enregistrements des Comedian Harmonists.

Il découvreson premier 78 tours chez ses parents, « Je suis fou de Hilde », un fox-trot rapide et plein d’humour mais aussi mélancolique.

Berlin trottait déjà depuis longtemps dans la tête du jeune Max Raabe. Pas étonnant donc qu’il quitte sa paisible Westphalie et l’évêché de Paderborn pour s’y installer à l’âge de vingt ans. Il prend des cours de chant privés. Pour financer ses études à l’Ecole reconnue des Beaux-Arts de Berlin – elles vont durer sept ans -, il effectue différents petits boulots : il taille des haies, tond les gazons de particuliers, nettoie les escaliers sombres des immeubles et chante ici et là déjà pour un modeste cachet et ce pour le plus grand plaisir des auditeurs. Il voulait initialement devenir chanteur d’opéra grâce à sa voix flexible de baryton. Mais finalement, une perspective au premier abord plus éloignée mais en fait logique s’offre à lui en 1986 pour financer ses études : Créer un orchestre pour interpréter des tubes de l’entre-deux-guerres.

Qui aurait pu se douter à l’époque que cette décision allait être le début d’une longue carrière qui conduirait les protagonistes à Shanghai, Moscou ou Tokyo. Mais il fallait tout d’abord constituer un répertoire et retrouver les partitions des morceaux à interpréter. Max Raabe écume avec des camarades étudiants, eux aussi amateurs de vieilles rengaines, les archives, les marchés aux puces et autres antiquaires. Il récupère ainsi d’anciens disques et des films grâce auxquels il parvient à élaborer des compositions utilisables par l’orchestre. La musique devait avoir les mêmes tonalités sobres, rigides et archaïques que celle des années Vingt et ressembler à l’original que l’on connait à travers de vieux enregistrements ou des films. Une année de répétitions, presque trop longue, est nécessaire. Le premier concert public a lieu en 1987 lors du Theaterball de Berlin. L’orchestre qui compte douze membres et son chanteur à la douce voix envoûtante se produit dans le foyer peu accueillant. Mais les spectateurs ne se contentent pas de passer leur chemin. Ils restent sur place pour écouter l’orchestre au lieu de se rendre dans la salle des Fêtes plus prestigieuse. Le succès est tel que l’orchestre interprète son répertoire à deux reprises à la suite pour satisfaire la demande du public peu pressé de rentrer à la maison.

Max Raabe n’est encore qu’une star régionale connue avant tout à Berlin. Il est certes un homme du monde, cosmopolite, mais sa gloire internationale doit encore attendre. Son diplôme de baryton en poche au terme de ses études, il se décide à prendre la plume et écrit en 1992 une chanson basé sur une expérience personnelle qui l’a marqué, la complainte hors du temps « Kein Schwein ruft mich an, keine Sau interessiert sich für mich/Personne ne m’appelle, personne ne m’aime ». Le titre colle à l’air du temps et fait écho aux préoccupations de milliers de personnes à l’heure où les télécommunications prennent une place de plus en plus importante dans notre société. Max Raabe fait un tabac avec ce titre. Sa percée est assurée. Sa carrière s’accélère très vite. Le nombre de concerts augmente, les engagements deviennent de plus en plus nombreux au fil des ans, les salles qui accueillent le Palast Orchester sont de plus en plus grandes. Max Raabe se voit également offrir des rôles au théâtre et au cinéma. Il interprète le Docteur Siedler dans la reprise à Berlin de l’opérette culte « Im weissen Rössl/L’auberge du cheval blanc » ; il est sur la scène aux côtés de Eva Mattes, Ute Lemper et Heino Ferch dans « L’ange bleu » de Peter Zadek à Berlin. Il joue le rôle du lycéen dans le film à succès de Sönke Wortmann « Der bewegte Mann/Les nouveaux mecs» avec le Palast Orchester. Il apparait dans le film télé « La tante de Charley » et au cinéma dans « Invincible » de Werner Herzog.

Max Raabe enregistre en 1994 avec la star allemande Hildegard Knef le single « Jene irritierte Auster/l’huître contrariée ». Trois ans plus tard, il est ovationné dans le théâtre en plein air de la Waldbühne à Berlin à l’occasion du concert donné par le Palast Orchester pour le dixième anniversaire de l’ensemble. L’album « Charming Weill » en hommage au compositeur Kurt Weill sort en l’an 2000 ; il est récompensé par un Echo, le trophée musical le plus connu en Allemagne. L’album « Super Hits » du Palast Orchester fait un tabac en Lettonie et figure en première place des hit-parades et prend la place des Beatles. Le Palast Orchester a l’honneur en 2002 de se produire devant 40 000 spectateurs lors du lancement du festival de Vienne en Autriche, les Wiener Festwochen.

Le répertoire du Palast Orchester fort entre-temps de 500 titres comprend des classiques comme « Je brise le coeur des femmes les plus fières » ou encore « Mon petit cactus vert » mais aussi des compositions propres comme « Carmen aie pitié », l’histoire d’une femme au tempérament fougueux à laquelle aucun homme ne résiste. Max Raabe menace son amante dans « Le clonage peut faire sens » : « Si tu me quittes, je te clone, j’ai ton double, bon débarras... »

« Un succès triomphal » : la « Palast Revue » montée au Thalia Theater de Hambourg en août 2003 avec de nombreux et somptueux décors, une troupe de danseurs et des projections vidéo est saluée par l’agence de presse allemande DPA. 500.000 spectateurs verront ensuite ce spectacle en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Le public acclame enthousiaste Max Raabe et son Palast Orchester à New York, Shanghai, Tokyo, Paris et Moscou, Rome, Los Angeles, Amsterdam et Athènes. Les spectateurs de ces pays n’ont visiblement aucun problème à apprécier les textes en allemand ce qui prouve bien que leur portée dépasse les frontières. Les New Yorkais parfois réservés n’hésitent pas à saluer le chanteur à la voix envoûtante par des standing ovations lors d’un passage du Palast Orchester au Carnegie Hall bondé en novembre 2005. Le « New York Times » est enthousiaste et titre « A Bygone Era Evoked ». Cet accueil du public américain conduit à un nouveau concert au Carnegie Hall peu de temps après en novembre 2007.
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18th Aug 2016

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