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Herbert von Karajan
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Artist Biography
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Herbert von Karajan né Héribert Ritter von Karajan est un chef d'orchestre autrichien, né à Salzbourg le 5 avril 1908 et mort à Anif (près de Salzbourg) le 16 juillet 1989.
Spécialiste du répertoire austro-germanique et mitteleuropéen de Bach à Bartók ainsi que de l'opéra italien, il a laissé près de six cents enregistrements chez Deutsche Grammophon, EMI et Decca, ce qui en fait le chef le plus enregistré du xxe siècle.

Herbert von Karajan est né dans une famille autrichienne de Salzbourg dont un ancêtre côté paternel était originaire de Macédoine. Son arrière-arrière-grand-père, l'Aroumain Geòrgios Johannes Karajànnis, originaire de Kozani, dans l'actuelle Grèce, partit pour Vienne en 1767 puis pour Chemnitz en Saxe. Lui et son fils furent anoblis par l'Électeur de Saxe, Frédéric-Auguste III, le 1er juin 1792 en reconnaissance de leur contribution au développement de l'industrie textile saxonne ; Karajànnis devint Karajan, auquel fut ajoutée la particule « von ».
Herbert von Karajan fait ses débuts officiels de chef d'orchestre en 1929 en dirigeant Salomé de Richard Strauss à Salzbourg et devient, jusqu'en 1934, premier maître de chapelle de l'Opéra d'État d'Ulm. En 1933, il fait ses débuts au Festival de Salzbourg en dirigeant La Nuit de Walpurgis de Mendelssohn dans une production du Faust de Goethe par le metteur en scène Max Reinhardt. La même année, il présente à Salzbourg une première demande d'adhésion au Parti Nazi, qui n'aboutit pas à cause des restrictions décidées au sein du parti nazi après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler ; mais il y adhère finalement deux ans plus tard, en mars 1935, dans le but d'obtenir le poste ardemment convoité de chef de l'orchestre symphonique du Théâtre d'Aix-la-Chapelle. Cette année-là, il est le plus jeune chef d'orchestre allemand et il est invité à diriger à Stockholm, Bruxelles et Amsterdam. En 1937, il fait ses débuts à la tête de l'Orchestre philharmonique de Berlin et de l'Opéra national dans Fidelio.
C'est en 1938 qu'il obtient son premier grand succès à Berlin en dirigeant Tristan et Isolde ; un critique berlinois titre ainsi son article : « Das Wunder Karajan » (« Le miracle Karajan »). Il devient alors un pion utilisé contre Wilhelm Furtwängler dans la guerre culturelle interne qui oppose Joseph Goebbels à Hermann Göring pour le contrôle du monde musical allemand, Goebbels soutenant l'Orchestre philharmonique de Berlin et Goering l'Opéra national. Le 26 juillet 1938, il épouse la chanteuse d'opérette, Elmy Holgerloef. Ils divorcent en 1942.
En 1939, Karajan s'attire l'inimitié de Hitler lors d'un concert de gala donné en l'honneur des monarques yougoslaves où, en raison de l'erreur d'un chanteur, il perd le fil des Maîtres Chanteurs — qu'il dirigeait sans partition, comme à son habitude —, les chanteurs cessent alors de chanter et, dans la plus grande confusion, le rideau tombe ; furieux, Hitler donne cet ordre à Winifred Wagner : « Moi vivant, Herr von Karajan ne dirigera jamais à Bayreuth ». Karajan demeure cependant à la tête de l'orchestre de la Staatskapelle de Berlin à l'Opéra national.
Après la guerre, en 1947, il est « dénazifié » par les Alliés et pris sous contrat par Walter Legge, pour devenir l'année suivante chef d'orchestre permanent du Philharmonia Orchestra à Londres. À la réouverture du Festival de Bayreuth en 1951, ainsi que l'année suivante, il est invité à diriger l'orchestre du festival, notamment dans un Tristan et Isolde devenu légendaire. Le chef d'orchestre Wilhelm Furtwängler meurt fin 1954. Karajan est nommé en 1955 chef à vie de l'Orchestre philharmonique de Berlin, ce qui lui permet de réaliser son rêve de toujours : devenir le successeur de l'illustre chef allemand.
Sa nomination signe le départ de Sergiu Celibidache, le chef associé du Philharmonique de Berlin. Karajan vouait une inimitié à Celibidache et raya son nom de la liste des chefs titulaires du Philharmonique. Ce dernier ne redirigera le Philharmonique qu'une seule fois, en 1992, après la mort de Karajan et son nom ne fut rétabli parmi la liste des chefs titulaires que tardivement par Simon Rattle, lors de sa prise de fonction à la tête du Philharmonique de Berlin en 1999.
Il est alors à la tête de l'orchestre qui est considéré, à l'époque, et depuis longtemps déjà, comme le plus prestigieux du monde et Karajan peut se considérer comme l'héritier de la plus grande tradition allemande de direction orchestrale (Richard Wagner, Hans von Bülow, Arthur Nikisch et Wilhelm Furtwängler). La qualité de l'orchestre est telle que Karajan confia une fois à ses nouveaux musiciens qu’« il avait l'impression de s'appuyer contre un mur épais lorsqu’il les dirigeait » .
En 1955, après un premier concert à New York, il fait avec l'orchestre une grande tournée aux États-Unis, qu'il renouvelle l'année suivante.
En 1956, Karajan prend la direction artistique du Festival de Salzbourg, qu'il ne quittera pas jusqu'en 1988. En 1957, il succède à Karl Böhm en tant que directeur artistique de l’Opéra d’État de Vienne, poste qu'il quitte en 1964 sur une brouille. En 1967 il crée le Festival de Pâques de Salzbourg, tout en restant à la tête du Festival de Salzbourg. C'est alors qu'il enregistre au disque, jusqu'en 1971, un Ring qui fait date par son parti-pris de transparence sonore et de légèreté orchestrale.
De 1969 à 1971, il est le directeur artistique de l'Orchestre de Paris. En 1977, il retrouve l'Orchestre philharmonique de Vienne pour la première fois depuis 1964 ; il n'y sera plus jamais directeur, mais chef invité. À l'orée des années 80, Karajan joue un rôle capital dans le développement de l'enregistrement numérique et apparaît dans la première conférence de presse annonçant la création du disque compact. En 1982, il entre en conflit avec son orchestre en tentant d'imposer Sabine Meyer au poste de clarinette solo, dans une formation alors quasi exclusivement masculine. C'est le début d'une période tendue avec « ses » musiciens de Berlin qui le verra de plus en plus souvent diriger à Vienne. En 1987, il dirige le Concert du nouvel an au Musikverein de Vienne avec la soprano Kathleen Battle.
Il donne son dernier concert parisien en 1988 au Théâtre des Champs-Elysées, avec, au programme, La Nuit transfigurée de Schönberg et la première symphonie de Brahms. Usé par la maladie et la douleur, il démissionne en 1989 de l'Orchestre philharmonique de Berlin, et réalise le 24 avril, chez Deutsche Grammophon et avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, son dernier enregistrement, celui de la septième symphonie de Bruckner. Il meurt au mois de juillet suivant d'une crise cardiaque dans sa maison d'Anif.
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31st Aug 2021

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