Artist Name
Ray Charles
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Members
members icon 1 Male

Origin
flag Albany, Georgia

Genre
genre icon Soul

Style
style icon Urban/R&B

Mood
mood icon Fun

Born

born icon 1930

Active
calendar icon 1947 to dead icon 2004

Cutout
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Alternate Name
Raymond Charles Robinson

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Artist Biography
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Ray Charles, de son vrai nom Ray Charles Robinson, surnommé « The Genius » (le génie) (23 septembre 1930 - 10 juin 2004), etait un chanteur compositeur arrangeur et pianiste américain dont la carrière fut riche en différents styles musicaux : le jazz, le gospel, le blues, la country, le rhythm and blues et le style qu'il créa : la soul, à l'origine de beaucoup de styles musicaux actuels.

Ray Charles Robinson est né le 23 septembre 1930, en pleine période de la grande dépression économique. Sa famille est réellement très pauvre, ils viennent d'Albany en Géorgie. Il est élevé par sa mère Aretha Williams à Greenville en Floride. Il fait une petite approche du piano avec Wylie Pitman (piano stride), un homme qui jouait dans le bar de son village. Son enfance est marquée par des traumatismes physiques et psychologiques : À 4 ans, il est atteint d'un glaucome (diagnostic non officiel). Un an plus tard, il est témoin impuissant de la noyade de son petit frère qui n'avait que 3 ans (cet épisode le marqua profondément). À 7 ans, sa cécité est complète et il est placé dans une institution spécialisée. C'est dans cette école que, 9 années durant, il apprend la composition, ainsi que la pratique de plusieurs instruments, dont la clarinette, le saxophone alto et le piano (instrument qu'il ne put étudier immédiatement car, au moment de sa venue, les effectifs de l'école étaient complets). Malgré un enseignement musical essentiellement classique, ses préférences s'orientent rapidement vers des musiques contemporaines : le gospel, le blues, le jazz et le country. Bien que les patients de cet institut fussent aveugles, les noirs et les blancs étaient séparés.
Âgé de 15 ans, il perd sa mère et décide de quitter l'institution. Il se fait héberger par une amie de sa mère à Jacksonville, où il commence à travailler comme musicien. Il tente ensuite sa chance à Chicago, à Orlando, puis à Tampa, où il gagne à peine de quoi survivre en jouant du piano dans des orchestres de danse.

À seulement 17 ans, après avoir traversé tout le pays pour s'installer à Seattle, il commence à se produire dans les clubs (comme le Rocking Chair) comme chanteur, accompagné de sa propre formation. En 1949, il enregistre pour la première fois sous son propre nom. C'est à cette époque qu'il rencontre Quincy Jones, avec qui il se lie d'amitié. Il signe un contrat chez Swing Time Records après avoir rencontré Jack Lauderdale et après plusieurs disques avec des succès modestes, Rocking Chair Blues ou The Ego Song, il enregistre Baby, Let Me Hold Your Hand, qui se place dans les premières places des R&B charts en 1951. Il commence alors à forger sa personnalité musicale, s'éloignant peu à peu de ses premières influences, Nat King Cole et Charles Brown. Un style vraiment personnel commence à se dessiner.
Aidé par Atlantic Records, sa maison de disques, qui lui laisse toute liberté de création, Ray Charles va connaître une décennie de succès. Le premier succès qu'il enregistre est The Sun Gonna Shine Again, produit par Ahmet Ertegün (qui par ailleurs a écrit une chanson connue de Ray Charles Mess Around), son producteur et fondateur d'Atlantic Records. Il compose son premier grand succès I Got a Woman. Viennent ensuite Hallelujah I Love Her So, Drown in My Own Tears, This Little Girl of Mine, Swannee River Rock, The Right Time très bien placés dans les R&B charts. Il faut attendre la sortie de What'd I Say qu'il improvise en 1959 lors d'un concert dans un club de Milwaukeee (premier hit dans les pop charts) et The Genius Of Ray Charles, pour que sa notoriété s'élargisse dans de notables proportions.

Fermement décidé à continuer sa percée en direction du public pop, le chanteur quitte la maison Atlantic pour ABC Paramount en 1959, plus à même de lui offrir une passerelle vers le public blanc. Ce « crossover » fait qu'il sera le premier artiste noir de l'histoire à être écouté par un public blanc (et de même pour les succès qui vont avec) :
Georgia on My Mind, Hit the Road Jack (1960)
Baby, It’s Cold Outside (1961)
Unchain my Heart, I Can't Stop Loving You, You are my sunshine (1962)
Busted, That Lucky Old Sun, Don’t Set Me Free (1963)
Together Again (1965)
Let's Go Get Stoned (1966)
Here We Go Again, In The Heat Of The Night, Yesterday(1967)
Eleanor Rigby (1968)
America The Beautiful (1972)
Néanmoins, Charles doit quand même attendre 1962 et la sortie de son chef-d'œuvre, Modern Sounds in Country and Western Music, pour être écouté par ce public et donc réaliser son rêve. Avec I Can't Stop Loving You cotoyant Hey, Good Lookin, c'est l'éclectisme de l'artiste qui triomphe.

Les affaires marchent alors tellement bien pour Ray Charles que, en 1963, associé à son gérant Joe Adams, il monte sa propre société de production « Ray Charles Enterprises ». Il joue aussi dans le film Ballad In Blue de 1964. C'est aussi un moment où il doit faire face à de gros problèmes de dépendance à l'héroïne, en 1965. Après un petit blanc de sa carrière, Ray Charles revient en force en 1966, avec Let's Go Get Stoned. Après quelques chansons aux résultats encore honorables (dont ses reprises de Yesterday et Eleanor Rigby des Beatles), il se fait oublier petit à petit.
À la fin des années 1970 et au cours des années 1980, il fait quelques apparitions sporadiques, à l'occasion d'événements tels que le film The Blues Brothers ou la chanson We Are the World au bénéfice de USA for Africa. Malgré de nombreux changements de maisons de disques, il n'obtient plus que de modestes succès. Seule exception, son duo avec Chaka Khan en 1989, I'll Be Good to You, qui le réconcilie brièvement avec les pop charts.
Ray Charles continue inlassablement de tourner dans le monde entier à guichet fermé auprès de son public d'admirateurs jusqu'à un âge avancé malgré une désaffection du grand public.
Il est récompensé de douze Grammy Awards, parmi les très nombreuses récompenses et distinctions qu'il reçoit au cours de sa carrière. Il est un des premiers à entrer au Rock'n'Roll Hall of Fame en 1986. Il reçoit la médaille de Chevalier des Arts et Lettres cette même année et la chanson Georgia on My Mind est consacrée hymne officiel de l'État de Géorgie en 1979. Dans les années 1990, Ray Charles recommence à faire parler de lui, notamment pour la publicité pour Pepsi-Cola : You Get The Right One Baby et quitte définitivement les petits piano-bars pour revenir à la grande scène notamment avec l'album Genius Loves Company, de 2004, composé de duos (entre autres avec Norah Jones, Elton John, B. B. King, Johnny Mathis et Natalie Cole).

Alors qu'il devait jouer dans une salle de Géorgie, à cause de la loi de ségrégation de l'époque, Ray Charles refuse d'y entrer, respectant ainsi tous les noirs américains, se rebellant contre l'autorité. Il lui fut interdit de jouer en Géorgie, et ce n'est que plus tard, après la fin de la ségrégation et des lois raciales, que le gouvernement de Géorgie lui présentera des excuses publiques et choisira une de ses chansons comme hymne national de la Géorgie.
Malheureusement, tout n'a pas toujours été rose pour lui. Il voyageait beaucoup dans le monde entier, faisait de nombreuses tournées et fréquentait beaucoup de femmes, notamment de sa troupe. Il mit enceinte une de ses chanteuses Marge Hendricks et refusa d'élever le bébé, mais il envoya tous les mois une importante somme d'argent pour qu'elle puisse l'élever dans de bonnes conditions.
Il toucha aussi à des drogues dures, comme l'héroïne, et en devint dépendant. Refusant de se faire soigner, son état s'aggrava de plus en plus, jusqu'à ce qu'il fût envoyé de force en cure de désintoxication. Durant cette cure, il refusera de prendre des produits de substitutions qui auraient pu l'aider à mieux vivre son sevrage. Une fois sorti, il ne toucha plus jamais à la drogue jusqu'à la fin de sa vie. Il a aidé financièrement beaucoup d'associations internationales, et chanté dans de nombreux hôpitaux.
Ray Charles eut 12 enfants de 9 femmes différentes. Il fut marié deux fois; une première fois avec Eileen Williams de 1951 à 1952, il n'y eut aucun enfant de ce mariage. Et une seconde fois de 1955 à 1977 avec Della Robinson qui lui donna 3 enfants : Ray Jr, David, Robert. Il eut Charles Wayne avec Margie Hendricks une chanteuse de sa troupe. Ses autres enfants sont: Alexandria Bertrand, Reatha Butler, Robyn Moffett, Evelyn Mitchell Robinson, Raenee Robinson-McClellan, Sheila Betts Robinson , Vincent Kotchounian et Ryan Corey Robinson den Bok.

Il meurt à 73 ans d'une maladie du foie, le 10 juin 2004, dans sa maison de Beverly Hills, accompagné de sa famille. Il donnera 1 million de dollars à chacun de ses enfants, et repose au cimetière d'Inglewood en Californie. Le 10 juin à partir de 22 heures, soit une heure après l'annonce de sa disparition, France Info lui rend hommage en diffusant toute la nuit ses chansons, jusqu'à six heures le lendemain. De même la radio TSF, station de jazz, lui consacra une journée entière.
Le lendemain, les titres de la presse nationale française rendirent également hommage au Genius, Libération titrant « No more Ray », Le Monde « Ray Charles, la mort du Genius ». À noter que ce fut la première fois depuis sa création que le journal Le Monde mit en une de son journal la mort d'une personnalité autre que politique. Ailleurs, la mort de Ray Charles fut quelque peu éclipsée, notamment aux États-Unis, car elle fut annoncée la veille des funérailles nationales du président Ronald Reagan. Ainsi, par respect envers le 40e président des États-Unis, il n'y eut aucune réaction officielle le lendemain de sa mort. Ce n'est que le jour de son enterrement, le 18 juin, que George W. Bush rendit hommage à l'un des plus grands artistes américains.
Nombre d'artistes lui ont rendu hommage à sa mort. On peut citer des personnalités de la musique comme Willie Nelson, Quincy Jones, James Brown, Michael Jackson, Aretha Franklin, Neil Young, Norah Jones, Elton John, Stevie Wonder ou encore les Rolling Stones, ayant repris la chanson Night Time Is The Right Time durant toute leur tournée européenne 2006 : A Bigger Bang.
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