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Track List
01) P's March
02) Can't Believe My Eyes
03) Focus V
04) Out of Vesuvius
05) Glider
06) Red Sky at Night
07) Spoke the Lord Creator
08) Crackers
09) Ship of Memories
10) Hocus Pocus (US single version)
01) P's March
02) Can't Believe My Eyes
03) Focus V
04) Out of Vesuvius
05) Glider
06) Red Sky at Night
07) Spoke the Lord Creator
08) Crackers
09) Ship of Memories
10) Hocus Pocus (US single version)
4:49
5:22
3:02
5:50
4:38
5:50
2:33
2:43
1:47
3:24
Data Complete
40%
Total Rating
40%Total Rating
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Back Cover
CD Art
3D Case
3D Thumb
3D Flat
3D Face
3D Spine
First Released
1976
Progressive Rock
---
Rock/Pop
---
Medium
Album
0 copies
Album Description 
Ce "Ship of memories" est un recueil de titres jamais sortis, allant de 1970 à 1975, et concernant notamment ceux des sessions 1973 prévus pour l'album d'après "Focus 3" et qui furent mis au placard. Voila qui explique le caractère un peu disparate de l'album. S'il n'offre pas la cohésion d'un "Hamburger concerto" ou d'un "Moving Waves", cet album présente des morceaux de premier choix nettement plus intéressants que ceux de leur dernier album officiel "Mother Focus". Le résultat est assez magique. Les quatre premiers titres proviennent des sessions aux Chipping Norton Recording Studios enregistrées en 1973. Le superbe "P'S March" d'ouverture (écouter-> c'est ici) est une marche joyeuse jouée à la flûte, très enlevée et terriblement efficace, avec toujours ces ruptures de rythmes chères à Focus où les chorus mélodiques de guitare d'Akkerman sont un vrai régal (on est totalement dans l'esprit "Moving Waves"). L'attaque violente de la guitare de "Can't believe my eyes" est une grosse claque qui témoigne de l'incroyable talent d'Akkerman et qui justifie le fait qu'il fut considéré en ces années 70 comme le plus grand guitariste du genre. Le morceau se déroule en un long monologue d'Akkerman (pour notre plus grand plaisir). "Focus V" est dans le moule des précédents instrumentaux-slow ("Focus 1,2 & 3"). Il n'avait pas été retenu pour le quatrième album "Hamburger concerto" qui ne comportait pas son slow habituel. Et comme dans "Mother Focus" (5ème album) le slow habituel qui fut composé pour l'occasion fut affublé du nom de "Focus IV", voilà pourquoi celui-ci porte la dénomination de "Focus V" malgré son antériorité. Il possède le sceau de ces prédécesseurs, mélodiquement toujours aussi superbe (écouter-> c'est ici), portant la marque indélébile de son créateur Thijs van Leer. "Out of Vesuvius" est une excellente jam session de feu qui servira de base au futur "Harem Scarem" de l'album "Hamburger concerto". C'est un moment d'improvisation de grande qualité avec un Akkerman en grande forme. Enregistré en 1975 à Bruxelles, "Glider" est une petite incursion en territoire disco-funk sur une rythmique faite de batterie électronique et de sitar électrique. Ce titre sera ré-arrangé en moins rapide pour devenir "Mother Focus" sur le 5ème album (il reste nettement plus saignant ici dans cette version, avec encore des chorus de fou de la part d'Akkerman). Arrive alors un petit chef d'oeuvre: "Red sky at night" ! (écouter-> c'est ici) Attention ce titre est époustouflant. Il nous transporte littéralement: quelle puissance, quelle beauté mélodique (ah la flûte de Thijs !) et quel solo d'Akkerman : un de leur plus grand titre. Le "Spoke the lord creator" qui fut composé en 1970 (et oui !), est la première tentative du groupe d'utiliser ces fameuses "Haydn Variations" de Brahms que l'on retrouvera quatre ans plus tard en ouverture du "Hamburger concerto". "Crackers" est une autre tentative "disco-funk" du groupe, en plus jazzy cette fois, morceau qui fera office d'une sortie en single. Le dernier titre de l'album, issu des enregistrements de 1973, "Ship of Memories", sera également le dernier titre enregistré lors de ces sessions à Chipping Norton: profitant d'un moment de relâche, le batteur Pierre Van Der Linden, traversant une période d'inquiétude quant à son avenir dans le groupe, et désireux lui aussi d'offrir une composition, va écrire cette pièce qu'il interprète tout seul, jouant également de l'harmonium en plus de la batterie. Le producteur Mike Vernon qui initia ce projet d'album posthume (c'est lui qui décida seul du choix des titres, sans consulter les deux leaders déjà brouillés) choisit d'inclure en conclusion de l'album l'excellente version US de leur tube "Hocus Pocus". Album posthume certes, album compilation d'inédits certes, mais d'une telle qualité que l'on peut le considérer comme un album à part entière de leur discographie (leur 6ème). Ce "Ship of memories" est là pour refermer la page de l'histoire de ce groupe incomparable qui fut l'un des plus grands du Rock Progressif (personnellement je le met tout en haut). Il nous laisse bien sûr un gôut amer lorsque l'on sait qu'il fut le dernier. On se rattrapera juste une fois en 1985, lors de la réunion des deux leaders pour un magnifique album intitulé "Focus", une nouvelle bouffée d'oxygène, un dernier plaisir nostalgique. (Xanthul)
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None...
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Ce "Ship of memories" est un recueil de titres jamais sortis, allant de 1970 à 1975, et concernant notamment ceux des sessions 1973 prévus pour l'album d'après "Focus 3" et qui furent mis au placard. Voila qui explique le caractère un peu disparate de l'album. S'il n'offre pas la cohésion d'un "Hamburger concerto" ou d'un "Moving Waves", cet album présente des morceaux de premier choix nettement plus intéressants que ceux de leur dernier album officiel "Mother Focus". Le résultat est assez magique. Les quatre premiers titres proviennent des sessions aux Chipping Norton Recording Studios enregistrées en 1973. Le superbe "P'S March" d'ouverture (écouter-> c'est ici) est une marche joyeuse jouée à la flûte, très enlevée et terriblement efficace, avec toujours ces ruptures de rythmes chères à Focus où les chorus mélodiques de guitare d'Akkerman sont un vrai régal (on est totalement dans l'esprit "Moving Waves"). L'attaque violente de la guitare de "Can't believe my eyes" est une grosse claque qui témoigne de l'incroyable talent d'Akkerman et qui justifie le fait qu'il fut considéré en ces années 70 comme le plus grand guitariste du genre. Le morceau se déroule en un long monologue d'Akkerman (pour notre plus grand plaisir). "Focus V" est dans le moule des précédents instrumentaux-slow ("Focus 1,2 & 3"). Il n'avait pas été retenu pour le quatrième album "Hamburger concerto" qui ne comportait pas son slow habituel. Et comme dans "Mother Focus" (5ème album) le slow habituel qui fut composé pour l'occasion fut affublé du nom de "Focus IV", voilà pourquoi celui-ci porte la dénomination de "Focus V" malgré son antériorité. Il possède le sceau de ces prédécesseurs, mélodiquement toujours aussi superbe (écouter-> c'est ici), portant la marque indélébile de son créateur Thijs van Leer. "Out of Vesuvius" est une excellente jam session de feu qui servira de base au futur "Harem Scarem" de l'album "Hamburger concerto". C'est un moment d'improvisation de grande qualité avec un Akkerman en grande forme. Enregistré en 1975 à Bruxelles, "Glider" est une petite incursion en territoire disco-funk sur une rythmique faite de batterie électronique et de sitar électrique. Ce titre sera ré-arrangé en moins rapide pour devenir "Mother Focus" sur le 5ème album (il reste nettement plus saignant ici dans cette version, avec encore des chorus de fou de la part d'Akkerman). Arrive alors un petit chef d'oeuvre: "Red sky at night" ! (écouter-> c'est ici) Attention ce titre est époustouflant. Il nous transporte littéralement: quelle puissance, quelle beauté mélodique (ah la flûte de Thijs !) et quel solo d'Akkerman : un de leur plus grand titre. Le "Spoke the lord creator" qui fut composé en 1970 (et oui !), est la première tentative du groupe d'utiliser ces fameuses "Haydn Variations" de Brahms que l'on retrouvera quatre ans plus tard en ouverture du "Hamburger concerto". "Crackers" est une autre tentative "disco-funk" du groupe, en plus jazzy cette fois, morceau qui fera office d'une sortie en single. Le dernier titre de l'album, issu des enregistrements de 1973, "Ship of Memories", sera également le dernier titre enregistré lors de ces sessions à Chipping Norton: profitant d'un moment de relâche, le batteur Pierre Van Der Linden, traversant une période d'inquiétude quant à son avenir dans le groupe, et désireux lui aussi d'offrir une composition, va écrire cette pièce qu'il interprète tout seul, jouant également de l'harmonium en plus de la batterie. Le producteur Mike Vernon qui initia ce projet d'album posthume (c'est lui qui décida seul du choix des titres, sans consulter les deux leaders déjà brouillés) choisit d'inclure en conclusion de l'album l'excellente version US de leur tube "Hocus Pocus". Album posthume certes, album compilation d'inédits certes, mais d'une telle qualité que l'on peut le considérer comme un album à part entière de leur discographie (leur 6ème). Ce "Ship of memories" est là pour refermer la page de l'histoire de ce groupe incomparable qui fut l'un des plus grands du Rock Progressif (personnellement je le met tout en haut). Il nous laisse bien sûr un gôut amer lorsque l'on sait qu'il fut le dernier. On se rattrapera juste une fois en 1985, lors de la réunion des deux leaders pour un magnifique album intitulé "Focus", une nouvelle bouffée d'oxygène, un dernier plaisir nostalgique. (Xanthul)
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